Le gouvernement d'occupation allemand en Pologne prend prétexte de ces déclarations jugées anti-allemande quand il durcit la répression anticatholique. C'est pourquoi le Pasteur en fait un domaine qu'il se réserve personnellement et où il déploie les dons d'autorité, de rayonnement, d'éloquence que Dieu lui a impartis. Toutefois, le pape fait l'objet d'appréciations positives de la part d'autorités de la communauté juive. »[6]. Il était vu comme un serviteur du Saint-Siège essentiellement étranger aux conflits qui secouaient les milieux du Vatican »[1]. L'encyclique Summi Pontificatus, dénonce ces persécutions contre les civils : « […] déjà dans des milliers de familles règnent la mort et la désolation, les lamentations et la misère. Les jugements des témoins s'en ressentent (pour un diplomate, il est « fatigué, pétrifié dans sa gloire »[122]), même si le pape reçoit de nombreux témoignages d'affection et donne des entretiens le montrant rétabli. Le gouffre du mal s’était ouvert, mais personne ne le croyait, et les grands de ce monde — Roosevelt, Staline, de Gaulle — étaient silencieux. Il prononce 33 canonisations notamment celles de : Le procès en béatification du pape Pie XII est officiellement introduit dès le 18 novembre 1965, sous le pontificat de Paul VI, en même temps que celle de Jean XXIII (décédé deux ans plus tôt)[241]. Pour celles de Pie XII, environ 16 millions de feuillets conservés aux Archives secrètes du Vatican, la publication n'aurait lieu que vers 2014-2015[168]. à Noël 1944, sur les problèmes de la démocratie. Le sang d'innombrables êtres humains, même non combattants, élève un poignant cri de douleur, spécialement sur une nation bien-aimée, la Pologne […], « Nous devrions dire des paroles de feu contre ce qui se passe en Pologne, et la seule raison qui nous retienne de le faire est de savoir que, si nous parlons, nous rendrions la condition de ces malheureux encore plus dure, « Nous avons dû, hélas ! Cette proposition reçoit un accueil contrasté[174]. Les gouvernements liés à Moscou font fermer peu à peu les représentations du Saint-Siège présentes dans les pays de l'Est. Les rapports, inexistants durant la guerre, deviennent mauvais. À l'intérieur de la curie, on souhaite généralement un pape moins rugueux dans son expression que ne l'était Pie XI, ce qui permettrait à la diplomatie allemande qui venait de réaliser l'Anschluss de l'Autriche catholique de se satisfaire aussi du choix de l'ancien nonce, moins agressif. Les minorités en questions ne soient pas forcément ni seulement les Juifs (on peut ainsi penser aux Luxembourgeois qui, à cette date, viennent de demander par recensement la conservation de leur langue). L'encyclique insiste ainsi sur l'importance de la coopération humaine à l'action divine : « l’Église cherche à faire pénétrer cet esprit dans toute la vie privée, conjugale, sociale et même économique et politique, afin que tous ceux qui portent le nom d’enfants de Dieu puissent plus facilement atteindre leur fin. », « Dans bien des rites cependant, se servir du langage vulgaire peut être très profitable au peuple : mais c’est au seul Siège apostolique qu’il appartient de le concéder. La tradition orthodoxe le retient au nombre des Septante disciples[10]. Né dans une famille de la noblesse pontificale, il progresse dans la curie, en tant que juriste dans la diplomatie vaticane. Il meurt (de ne pas s'être assez ménagé selon son médecin[126]) d'une attaque cérébrale le 9 octobre 1958 à Castel Gandolfo, résidence d'été des papes. Les marques de ce choix sont nombreuses : la béatification puis la canonisation de Pie X (pape antimoderniste à l'élection duquel il avait assisté), l'ouverture du processus de béatification de Rafael Merry del Val, la condamnation de Congar et celle des prêtres ouvriers. Toutefois dans son discours au congrès de l'Union catholique italienne d'obstétrique du 29 octobre 1951[208], il reconnaît officiellement la possibilité du contrôle des naissances en permettant la continence durant la période féconde du cycle menstruel[209]. Pie XII y définit le mystère du cœur de Jésus comme le mystère de l'amour miséricordieux du Christ et de la Trinité tout entière, Père, Fils et Saint Esprit, envers l'humanité[204]. Les réactions à ce message aux États-Unis sont contrastées : si, le 25 décembre 1942, l'éditorial du New York Times note que « la voix de Pie XII est bien seule dans le silence et l’obscurité qui enveloppe l’Europe ce Noël… Il est à peu près le seul dirigeant restant sur le Continent européen qui ose tout simplement élever la voix »[74], en revanche, l'ambassadeur H. Tittman indique au Pape que son message de Noël ne peut répondre aux attentes. Pie XII s'oppose aux bombardements alliés et proteste même contre le jet de tracts sur Rome par l'aviation britannique, certains atterrissages violant la neutralité du Vatican[77]. opposant à la « légende noire » des détracteurs de l’Église catholique une « légende dorée » qui veut défendre l'honneur de l'institution catholique et de ses pontifes[180],[181]. Ce dogme se définit ainsi : n'ayant commis aucun péché, Marie est directement montée au paradis à sa mort, avec son âme et aussi avec son corps. Selon diverses traditions, Lin aurait subi le martyre par décapitation le 23 septembre 78, sur décret d'un consul Saturninus, et aurait été enseveli le jour même au Vatican auprès de l’apôtre Pierre, ce qui lui vaut de figurer au Martyrologe romain[8]. Au IVe siècle, les Constitutions apostoliques[5] évoquent « Linus, fils de Claudia », initiant la tradition qui lui donne pour parents l'aristocrate romaine chrétienne Claudia Rufina et son époux Pudens, parfois identifié à Aulus Pudens[6]. En 1901, fait docteur en théologie, repéré pour ses dons en langues et en droit, il entre à la Congrégation des affaires ecclésiastiques extraordinaires, chargée des relations internationales du Vatican, par la recommandation d'un des frères cardinaux Vannutelli, ami de la famille. Au tournant du IIIe siècle naît la tradition selon laquelle l’apôtre Pierre est le premier évêque de Rome[15]. Pacelli y promeut la politique pacifiste du pape pendant la Première Guerre mondiale (il est chargé du suivi et des échanges des prisonniers de guerre). assister à une série d’actes inconciliables aussi bien avec les prescriptions du droit international qu’avec les principes du droit naturel et même les sentiments les plus élémentaires d’humanité. », « un courage généreux au service de la défense des fondements de la civilisation chrétienne et d'une espérance assurée de son triomphe », « déplorant ces mesures qui enfreignent le droit des gens, du seul fait de leur race », « les massacres prennent des proportions effrayantes », « ne peut dénoncer publiquement des atrocités particulières », « les centaines de milliers de personnes, qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive », « Le Pape se fait le porte-parole des juifs, criminels de guerre », « la voix de Pie XII est bien seule dans le silence et l’obscurité qui enveloppe l’Europe ce Noël… Il est à peu près le seul dirigeant restant sur le Continent européen qui ose tout simplement élever la voix », « il n'aurait pu, en parlant de ces atrocités, mentionner les nazis sans mentionner également les bolchéviques et, qu'à son avis, cela n'aurait sans doute pas plu aux Alliés […] et que, d'autre part, les récits des atrocités sont certes fondés, tout en m'indiquant par son attitude qu'à ses yeux, il y avait quelque peu d'exagération, voulue à des fins de propagande », « ne peut s'empêcher de penser qu'en évitant de parler, le Saint Père a fait le bon choix ; il a ainsi sauvé bien des vies, « sollicitude envers ceux qui, à cause de leur nationalité ou de leur race », « toute parole de notre part à l'autorité compétente, toute allusion publique doivent être sérieusement pesées et mesurées, dans l'intérêt même des victimes, afin de ne pas rendre leur situation plus grave et plus insupportable », « le sort tragique du peuple polonais… le silencieux héroïsme de ses souffrances », « sa place future dans une Europe refaite sur des bases chrétiennes et dans une assemblée d’États exempte des erreurs et des égarements du passé », « quiconque établit une distinction entre les Juifs et les autres hommes est un infidèle et se trouve en contradiction avec les commandements de Dieu. Willa's new job as Nanny comes with more than she bargained. L'ambassadeur voit dans le discours du pape, selon ses propres mots, « la forme d'une reconnaissance des intérêts communs avec le Reich au moment où a été évoqué le combat contre le bolchevisme », « l'avenir de l'Europe dépend d'une résistance victorieuse de l'Allemagne sur le, « le pape condamnait tous les plans qui visaient à un affaiblissement du Reich. Pieux, pitoyable, politique, au sens le plus élevé que puissent revêtir ces termes, tel m'apparaît, à travers le respect qu'il m'inspire, ce pontife et ce souverain »[100]. Quels que soient leurs sentiments vis-à-vis du catholicisme, les juifs ont le devoir de rejeter toute polémique qui s’approprie la Shoah pour l’utiliser dans une guerre des progressistes contre l’Église catholique », « Pacelli et mon père étaient des figures tragiques dans un monde où toute référence morale avait disparu. Cette entrevue provoque une note du Foreign Office britannique qui décrit Pie XII comme « le plus grand couard de l'époque »[51]. Le 14 septembre 1946, le pape Pie XII donne l'audience au rabbin Phillip Bernstein qui avait remplacé le juge Simon Rifkind (en) comme conseiller américain pour les affaires juives sur le théâtre d'opérations européen. Face à la progression des communistes en Europe de l'Est (et aussi en Italie et en France), il balance « entre sa méfiance quasi instinctive à l’égard du communisme athée et l’inclination du diplomate qu’il était resté à préférer toujours le dialogue à l’affrontement »[106]. En effet, étant épargnée par le péché originel (c'est le dogme de l'immaculée Conception défini en 1854), rien n'oblige son enveloppe charnelle à attendre la résurrection des corps à la fin des temps. Il est confronté aux mesures antijuives de ces États. L'historien de l'antisémitisme, Léon Poliakov, publie en 1951 Le Bréviaire de la Haine consacré aux rouages de la politique d'extermination nazie (dernière réédition en 1993). Plaidoyer pour un débat ouvert sur le passé » par le professeur de l’université pontificale de la Sainte-Croix. Quelques jours avant la destitution de Mussolini, les Alliés bombardent Rome (19 juillet 1943) sans viser le Vatican. En mars 1942, le chargé d'affaires slovaque apprend à Pie XII que le gouvernement slovaque planifie la déportation de « 80 000 juifs » en Pologne[58]. Les Alliés appellent les Italiens à ne plus « servir Hitler et Mussolini ». definition of - senses, usage, synonyms, thesaurus. L'ensemble des cardinaux français semble lui apporter son soutien en dehors du Lorrain membre de la curie Eugène Tisserant (lui-même papabile), qui aurait préféré Luigi Maglione qu'il considérait plus ferme vis-à-vis de l'Allemagne. » Le musée annonce le 1er juillet 2012 qu'« en suivant les recommandations de l’Institut international pour la recherche sur l’Holocauste de Yad Vashem, a été remis à jour le panneau relatif aux activités du Vatican et du Pape Pie XII pendant la période de la guerre. Après la guerre, il s'oppose aux régimes communistes qui poursuivent la répression des catholiques et accompagne la décolonisation par la mise en place de clergés locaux. Comme évêque de Rome, le pape agit pour les juifs de sa ville. En France, Serge Klarsfeld[176] et Bernard-Henri Lévy[177],[178] écartent les critiques. Trois jours plus tard, il le nomme archevêque in partibus de Sardes et le sacre dans la chapelle Sixtine, le 13 mai 1917 (jour des apparitions de Fátima). « Le conseil de l'ordre des médecins romains engage une procédure contre le professeur Galeazzi-Lisi », une note manuscrite du pape les mentionne d'après Andréa Tornielli dans. Le Saint-Siège ne fixe pas de limite dans le degré des couleurs, mais espère que sa demande sera prise en compte », « en raison de leur origine nationale ou raciale. En 2020, le pape François déclassifie des milliers d'archives inédites relatives à la période de règne du pape Pie XII ; mais après quelques jours, l'épidémie de Covid-19 interrompt les recherches[195]. Il nomme un administrateur apostolique pour le Wartheland en mai 1942, Hilarius Breitinger (en), ce qui est perçu comme une reconnaissance implicite du partage de la Pologne. D'après l'historienne communiste Annie Lacroix-Riz cet anticommunisme est une des clefs de son pontificat, de son attitude pendant et surtout après la guerre; cela expliquerait par exemple une certaine implication (non prouvée) dans les filières d'évasion catholiques des criminels de guerre ou des collaborateurs, ou le soutien (sensible) à des prélats compromis dans la collaboration avec des régimes pro-allemands. Le 23 décembre 1950, il y annonce la découverte de la tombe de saint Pierre, retrouvée exactement à l'aplomb de la coupole de Michel-Ange (sous l'autel majeur) à la suite de fouilles archéologiques. Informé par des contacts allemands, le 4 mai 1940, le Pape fait prévenir les Pays-Bas que l'Allemagne va les attaquer le 10. Le bombardement du Vatican, un temps envisagé par les Anglais est refusé par les États-Unis qui ne veulent pas d'une réaction des catholiques dans leurs troupes[78]. Cette déviance les a conduites à idolâtrer, au lieu de la famille humaine faite à l'image de Dieu, soit les faux progrès de la raison libérale sans Dieu, soit un État survalorisant la Nation, l'Ethnie ou la lutte des classes[199]. Le 31 mars 1939, il salue la victoire de Franco obtenue avec l’aide de l’Allemagne et de l’Italie dans la guerre civile durant laquelle des religieux avaient été victimes du camp adverse : « Élevant notre âme vers Dieu, Nous Nous réjouissons avec Votre Excellence de la victoire tant désirée de l’Espagne catholique[20] ». Le 2 juin 1943[78] devant le collège des cardinaux, Pie XII lance ainsi un appel en faveur du respect des lois humaines au cours des bombardements aériens et exprime parallèlement sa « sollicitude envers ceux qui, à cause de leur nationalité ou de leur race », sont « livrés à des mesures d'extermination » dont il voudrait fustiger toute l'ignominie par le détail et en des termes plus forts (ce que confirmerait les 124 lettres écrites aux évêques allemands pendant la guerre). Il est toutefois absent tant du Martyrologe hieronymien que du Catalogue libérien et a disparu du Calendrier romain général[9] promulgué en 1969[8]. Celui-ci est conditionné par la reconnaissance d'un miracle postérieur à la mort du vénérable et attribué formellement à son intercession[242]. Les Alliés font pression pour qu'il condamne explicitement les invasions et les exactions nazies. Le Vatican passe du stade des déclarations à celui d'actions concrètes, à la portée limitée, tardive et symbolique pour les détracteurs de Pie XII, ou significative pour ses défenseurs. La mission des prêtres-ouvriers pouvait occulter « la mise à part » des prêtres en vue du service de l'Église et des fidèles. Les valises diplomatiques sont fréquemment fouillées ; les lignes téléphoniques sont mises sur écoute ; l’Osservatore Romano est censuré ; les allées et venues des diplomates et journalistes sont étroitement surveillées. Le cardinal Pacelli, camerlingue, conformément à l'usage ecclésial, assure les cérémonies et détruit le texte imprimé du discours. Symbole de cette polémique, en 2005, le musée du mémorial de Yad Vashem fait figurer la photo de Pie XII parmi « ceux dont on devrait avoir honte pour ce qu'ils ont fait contre les juifs » reprenant la thèse de sa passivité[186]. Si le Vatican estime que l'écriture du Vicaire a fortement été influencée par son premier metteur en scène, Erwin Piscator, et plus généralement « par les communistes et les adversaires de l'Église »[161], il met fortement en doute les révélations de Pacepa, qui contiennent des erreurs flagrantes sur la façon dont les services roumains se seraient procuré leur documentation : selon le Vatican, une offre d'arrangement des relations diplomatiques avec les pays de l'Est (voire un arrangement financier) n'aurait pu donner un accès aux archives secrètes du Vatican aux services roumains ; par ailleurs, les documents relatifs à Pie XII n'étaient pas encore aux archives secrètes mais à celles de la Secrétairerie d'État[162]. Il y confirme les condamnations de Pie XI contre les différentes formes de racisme (et de nationalisme ou de lutte des classes), dénonçant « l'oubli de cette loi de solidarité humaine et de charité, dictée et imposée aussi bien par la communauté d'origine et par l'égalité de la nature raisonnable chez tous les hommes, à quelque peuple qu'ils appartiennent »[24]. Histoire secrète de l'encyclique, Cette affirmation est ainsi rappelée dans l'encyclique, « Les églises prirent conscience progressivement pour les sauvegarder leur action de dissocier le point de vue religieux et celui du maintien de la colonisation. nécessaire] par une partie des catholiques, prêtres ou membres de la hiérarchie polonaise comme sa réception de la nomination d'Hilarius Breitinger (en) en tant qu'administrateur apostolique du Wartheland en mai 1942, ressentie comme une « reconnaissance implicite »[réf. L'ambassadeur discute avec un diplomate bien introduit dans la Curie qui lui affirme que « le pape condamnait tous les plans qui visaient à un affaiblissement du Reich. Dans une allocution prononcée le 29 juin, Pie XII, faisant allusion aux événements de l'Est, parle d'un « courage généreux au service de la défense des fondements de la civilisation chrétienne » et affirme « une espérance assurée de son triomphe ». We would like to show you a description here but the site won’t allow us. We would like to show you a description here but the site won’t allow us. Ce n’est pas possible. Première encyclique (octobre 1939), elle donne le ton de son enseignement socio-politique et explique le rôle de la papauté dans la société moderne, définissant aussi clairement la position doctrinale de l'église face aux régimes politiques et en particulier aux États totalitaires[197]. « L'ambassadeur d'Israël au Vatican loue l'action de, Voir aussi traduction en ligne sur labibleducoeurdejesus.com, Le dogme de l'Assomption, présentation sur le site du diocèse d'Arras, http://www.vatican.va/holy_father/pius_xii/speeches/1951/documents/hf_p-xii_spe_19511029_ostetriche_it.html, Le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, Zenit, Messe pour les 50 ans de la mort de, http://lesbonstextes.awardspace.com/pxiievangeliipraecones.htm, https://www.youtube.com/watch?v=u3PR1_vb4To, https://www.youtube.com/watch?v=EFgZ_KvIwB4, Église catholique pendant la Seconde Guerre mondiale, Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, Répertoire international des sources musicales, Édition critique online des rapports de la nonciature d'Eugenio Pacelli (1917-1929), Actes et documents du Saint-Siège relatifs à la période de la Seconde Guerre mondiale, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pie_XII&oldid=180279181, Nonce apostolique dans le royaume de Bavière, Personnalité de la Seconde Guerre mondiale, Étudiant de l'université de Rome « La Sapienza », Étudiant de l'université pontificale grégorienne, Grand-croix de l'ordre de la Couronne d'Italie, Membre de l'Académie pontificale des sciences, Personnalité inhumée dans les grottes vaticanes, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article manquant de références depuis janvier 2021, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en italien, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à la religion, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Page pointant vers des bases relatives à la musique, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Religions et croyances, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. New York. En novembre 1942, alors que se prépare l'opération Torch, il intervient pour assurer la neutralité du général Franco qui contrôle le Maroc espagnol. Les laïcs doivent le relayer en particulier dans l'éducation des familles. Pie XI et Mgr Pacelli profitent de cette phase pour signer le concordat en préparation depuis plusieurs années et qui donne une garantie d'Etat au catholicisme allemand. Les sources anciennes s’accordent sur la durée de son ministère, long d'une douzaine d'années, mais pas sur les dates précises de celui-ci[2] qui aurait pris place entre la fin des années 50 et celle des années 70[1]. Le 20 avril 1917, Benoît XV nomme Pacelli nonce apostolique en Bavière : Munich est alors l'unique représentation pontificale dans l'Empire allemand. Il vit à Munich le putsch manqué Hitler-Ludendorff du 8 et 9 novembre 1923. ». En 2002, le film Amen., du réalisateur gréco-français Costa-Gavras, directement inspiré du Vicaire, relance la polémique. Le 29 novembre 1944, une délégation de 70 rescapés vient, au nom de la United Jewish Appeal (en) (organisme dirigeant du mouvement sioniste mondial), exprimer à Pie XII la reconnaissance des Juifs pour son action en leur faveur. Nonce apostolique pendant la Première Guerre mondiale en Bavière puis en Allemagne, où il assiste à une révolte communiste et à la naissance du parti nazi, négociateur de plusieurs concordats, il est créé en 1929 cardinal secrétaire d'Etat du pape Pie XI. Elle s'accompagne d'un débat historiographique. Elle y apparaît comme la promotion d'un homme nouveau au service exclusif du pape et « une figure au-dessus des partis[1] ». Email ESPN Radio Shows This group of writers have passed strict English tests plus tests from their fields of specialization. En mai 1938, lors de la visite de Hitler à Rome, Pacelli s'absente ostensiblement du Vatican avec le pape Pie XI. Mais il meurt dans la nuit. C'est le contraire qui est vrai[193]. En septembre 1941, Pie XII s'oppose au code juif slovaque[55], qui, à l'opposé du statut des Juifs français, interdit notamment le mariage mixte[47]. Lorsque cela se produit, la migration atteint son objectif naturel, ainsi que le montre l'expérience. Il déconseille à cause de ce risque d'amalgame les rapprochements œcuméniques. Un membre de la Curie dit que, de l'avis du pape, une Allemagne forte était absolument essentielle pour l'Église catholique »[153]. Ces actes exécutés au mépris de la dignité, de la liberté, de la vie humaine crient vengeance devant Dieu, « l'horreur et les abus inexcusables commis contre un peuple sans défense sont établis par le témoignage indiscutable de témoins oculaires, « Pie XII était prêt à être déporté plutôt que de trahir sa conscience », « s’il avait un regret à formuler, c’était celui de n’avoir pas parlé avec une clarté suffisante pour condamner la politique nazie contre les Polonais », « courage généreux au service de la défense des fondements de la civilisation chrétienne », « une espérance assurée de son triomphe », « l'oppression, ouverte ou dissimulée, des particularités culturelles et linguistiques », « l'entrave et le resserrement de leurs capacités naturelles », « la limitation ou l'abolition de leur fécondité naturelle », « si son absence apparente de réactions aux agissements du nazisme n’est pas mal jugée par ses contemporains.