Julien Gracq est évoqué dans le, Cf. ont été vendus aux enchères à Nantes le 12 novembre 2008[101]. ». Julien Gracq, pseudoniem van Louis Poirier (Saint-Florent-le-Vieil, 27 juli 1910 – Angers, 22 december 2007) was een Frans schrijver, dichter en essayist, verwant aan het surrealisme. Quant à la critique thématique, elle vise peut-être directement Jean-Paul Weber, qui dans ses Domaines thématiques (Gallimard, 1963) avait entrepris de commenter, entre autres, les écrits de Gracq lui-même[184]. Entretien avec Gilbert Ernest, in L'Herne. Voulant que l'ensemble du nom et du prénom forme trois syllabes et contienne des sonorités qui lui plaisent[25], il se décide pour Julien Gracq. Il n'y a pas eu chez lui de « tentatives précoces », d'ébauches avortées rédigées au sortir de l'adolescence[21]. Le metteur en scène Michel Mitrani, frère de Nora Mitrani, en tirera en 1979 une adaptation cinématographique qui conserve le même titre. Il est également, à partir de 1936, adhérent au Parti communiste français. À la fin de l'année 1939, cette situation dans laquelle il se plaît à se trouver en imagination rejoint l'atmosphère générale dans laquelle baigne la France de la « drôle de guerre », cette époque « très étrange » où « tout était en suspens ». » Cette période très particulière d'une guerre déjà déclarée mais pas encore commencée lui fournira la matière du Rivage des Syrtes (1951) et du Balcon en forêt (1958)[34]. Join Facebook to connect with Julien Gracq and others you may know. La diffusion du Château d'Argol est confidentielle (130 exemplaires vendus en un an, sur un tirage de 1 200[26]), mais celui-ci est remarqué par Edmond Jaloux, Thierry Maulnier, et surtout André Breton, qu'il connaissait déjà[27] et à qui Gracq avait envoyé un exemplaire du roman. L'itinéraire de Breton y est décrit comme réactivant à l'époque moderne le schème mythique de la Quête, celle de la Toison d'Or ou celle du Graal[143], celui grâce à qui le merveilleux traverse les siècles depuis le Moyen Âge du roi Arthur et de Tristan, après que le flambeau est passé par les mains de Novalis, Rimbaud et Lautréamont[144]. L'œuvre développe, sous la forme de longs dialogues, une réflexion sur la littérature qui sera poursuivie dans les grands textes théoriques ultérieurs[44]. Gracq stierf in 2007 op 97-jarige leeftijd in een ziekenhuis te Angers. Leven en werk. Lettrines I (1967), poursuit sur la lancée des textes critiques, auxquels sont associées des évocations de lieux, le tout relié autour d'un noyau autobiographique[77], ce qui constitue un infléchissement inattendu de l'œuvre d'un auteur aussi discret que Julien Gracq. De toute façon, quoi qu'en puissent dire ses détracteurs, le surréalisme a déjà gagné : ayant atteint à ce niveau de profondeur « qui donne à la littérature d'une époque, par-delà des ressemblances toutes formelles, un air de famille qu'elle ne se connait pas elle-même et qu'on lui reconnait un siècle après », il a trouvé quels étaient pour le XXe siècle les équivalents de ce que furent pour leur temps « les potences de Villon, les Grecs de Racine, les châteaux lézardés des romans noirs à la veille de 89. De ces mêmes cahiers naîtront Lettrines II (1974), En lisant en écrivant (1980) et les Carnets du grand chemin (1992)[77]. « Depuis, je n'ai jamais pu ni mêler quelque croyance que ce soit à la politique, ni même la considérer comme un exercice sérieux pour l'esprit », avouera-t-il plus tard, tout en précisant qu'il « li[t] les journaux » et « vote régulièrement[31] ». pour tout ce passage, Simone Grossman, op. voorpagina Franse schrijver Gracq overleden. Hommage à Julien Gracq, Pour saluer Louis Poirier et Julien Gracq, Julien Gracq, un écrivain immense et secret, « Julien Gracq valait 700 000 euros, moins le Prix Goncourt! Zijn stijl verraadt in zijn gehele werk een spanning tussen de taal van de poëzie en die van de roman. Op zoek naar artikelen van Julien Gracq? Cette chaîne vise a rassembler l'ensemble des archives audiovisuelles en rapport avec l'œuvre de l'écrivain français Julien Gracq (1910-2007). Ulcéré, Gracq renonce à écrire pour le théâtre (en 1953, il traduira néanmoins la Penthésilée d'Heinrich von Kleist à la demande de Jean-Louis Barrault[55]). » Grâce au surréalisme, la littérature ne peut plus être considérée comme un passe-temps, comme une activité de loisir[163]. La pièce est représentée à Paris en 1949, au théâtre Montparnasse, dans une mise en scène de Marcel Herrand, avec des costumes et des décors créés par Leonor Fini. C'est ce que Gracq expliquait dans un entretien de 2001 avec la même Bernhild Boie : « Ce que j'écris, dans mes ouvrages de fiction, coule dans le lit du temps, va vers quelque chose, ne comporte pas, ou très peu, de bifurcations, de retours en arrière, d'inclusions parasitaires ou de péripéties [...] Ces livres ne peuvent guère agir s'ils ne donnent pas le sentiment d'un mouvement porteur, continu, qui les mène moins peut-être vers un point final que plutôt vers une espèce de cataracte[110]. Il habite rue de Grenelle à côté de la fontaine des Quatre-Saisons. Il n'y a en fin de compte que les souvenirs d'enfance de Louis Poirier qui sont traités sur un mode réaliste[78]. De tekst is beschikbaar onder de licentie. C'est l'auteur qui souligne. Louis Poirier suit en parallèle des cours à l'École libre des sciences politiques (il en sera diplômé en 1933). En divers endroits de l'essai de Julien Gracq se repère la marque de l'inscription de son André Breton dans cette polémique d'époque : l'invocation de Benjamin Péret et à son pamphlet contre la poésie engagée (Le Déshonneur des poètes) pour définir le surréalisme, l'allusion transparente à l'Existentialisme dans la mention de « l'intellectualisme le plus desséché », etc.[161]. Ce qui le conduit à expliquer qu'il se considère comme un « écrivain tardif » : « mon premier livre a été Au château d'Argol ; une heure avant de le commencer, je n'y songeais pas[22]. C'est à cette époque qu'il découvre le surréalisme, à travers quelques ouvrages d'André Breton : Nadja, le Manifeste du surréalisme, peut-être aussi Les Pas perdus[10]. cit., Julien Gracq, Entretien avec Jean Paget (1969), in. Confusion qui reste partielle, toutefois, puisque si l'action se déroule dans les Ardennes, à la frontière entre la France et la Belgique, les lieux qui constituent le cœur de la fiction portent des noms fictifs (Moriarmé, Les Falizes). », « Sa frigidité naturelle en la matière fait que, chaque fois qu'il s'en prend au roman, c'est à la manière d'un gymnasiarque qui critiquerait le manque d'énergie des mouvements du coït : il se formalise d'un gaspillage d'énergie dont il ne veut pas connaître l'enjeu[195]. Selon Hubert Haddad, l'entreprise de Julien Gracq n'a, à sa manière, jamais eu d'autre mobile que l'espoir de détermination de ce point[178]. Le dernier chapitre de l'essai, D'une certaine manière de « poser la voix », est consacré à une analyse du style d'André Breton, dont Gracq relève deux éléments essentiels : un usage à la fois singulier et protéiforme des italiques, et une syntaxe particulière, qu'il baptise du nom de « phrase-déferlante[149] ». Julien Gracq est également lecteur de Poe, de Novalis et de Tolkien, dont Le Seigneur des anneaux lui a causé « une forte impression »[179]. Il y passe une enfance heureuse et campagnarde, expliquera-t-il plus tard, dont les premiers souvenirs sont associés à la lecture (il découvre très jeune les œuvres de Fenimore Cooper, d'Erckmann-Chatrian, d'Hector Malot, et surtout de Jules Verne, qui « a été la passion de lecture de toute [s]on enfance ») et à la présence, en arrière-plan, de la guerre, qui ne le touche pas directement, personne dans sa famille n'étant mobilisé[3]. », compte-rendu du Journal de 20 heures de l'ORTF le 3 décembre 1951, « Julien Gracq, "un écrivain d'un autre temps" », « Du Roi Cophetua à Rendez-vous à Bray : André Delvaux lecteur de Julien Gracq », « Julien Gracq à la Bibliothèque Nationale de France et aux enchères », Le roi des Mauges. », Cette pratique de la littérature, qui procède exclusivement en allant de l'avant, et qui, de la même manière que la lecture « progresse selon un vecteur unique[111] », nécessite donc que, dès l'incipit, soit trouvé l'angle d'attaque qui permettra de mener l'œuvre à son terme, faute de quoi elle est irrémédiablement perdue. En 1946, Julien Gracq quitte l'université de Caen. Bernhild Boie, in Julien Gracq, O. C. II. [Charleville-Mézières] : [Givre], 1976 (OCoLC)903083761 Les textes de ces cahiers ne sont nullement des brouillons, des esquisses préparatoires pour des œuvres futures : tous, qu'il s'agisse de notes brèves ou de fragments plus longs et plus élaborés, sont littérairement achevés et, comme pour les romans, on y décèle peu de ratures et de reprises[133]. Julien Gracq, nom de plume de Louis Poirier, né le 27 juillet 19101 à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et mort le 22 décembre 2007 à Angers, est un écrivain français. Tous les ouvrages de Julien Gracq ont été publiés aux éditions José Corti — il a toujours refusé que ses livres soient publiés au format poche[198] — à l'exception de Prose pour l'étrangère, publié à 63 exemplaires dans une édition hors-commerce, et qui n'est repris que dans l'édition de la Bibliothèque de la Pléiade et dans une édition franco-japonaise (ISBN 4-7837-2846-1) . Cet engagement, explique Gracq, est un engagement profond en faveur de l'Homme, un questionnement sur ce qu'il est, sur « ce que sont ses espoirs permis, ses pouvoirs réels, ses limites, ses perspectives et ses définitives dimensions[164]. C'est dans cet espace-frontière, ce seuil entre l'Ici et l'Ailleurs, cet entre-deux[122] que se meuvent des personnages qui sont eux-mêmes, « par rapport à la société, dans une situation de "lisière", par une guerre, par des vacances, par une disponibilité quelconque. Entretien avec Jean Carrière (1986), in Julien Gracq. [Jean-Louis Leutrat] Home. Poëzie bestaat in zijn ogen vooral uit het blijmoedig aanvaarden van het aardse bestaan. Avec le Rivage des Syrtes, publié en septembre 1951, Gracq renoue avec l'écriture romanesque. Cité par Bernhild Boie, in Julien Gracq, O. C. I, p. LXXI. En 1928, reçu au baccalauréat avec mention Très bien, il est admis en classe préparatoire au Lycée Henri-IV à Paris, où il suit les cours de philosophie d'Alain. Julien Gracq reprend alors ses activités d'enseignement, au lycée d'Angers d'abord, puis, à partir de 1942, à l'université de Caen en qualité d'assistant de géographie, où il entame une thèse sur la « morphologie de la Basse-Bretagne », qu'il n'achèvera pas[38]. Julien Gracq a déplié cette critique dans plusieurs directions. Search for Library Items Search for Lists Search for Contacts Search for a Library. French author, critic, poet and playwriter. C'est en effet lui qui plusieurs mois plus tôt avait attiré sur lui l'attention d'Edmond Jaloux (cf. With four elegant and beautifully crafted novels Julien Gracq has established himself as one of France's premier postwar novelists. Édition du 30 avril 1949, cité par Bernhild Boie, in Gracq, op. Plus tard, Gracq explique que cet « avis » avait pour fonction première de brouiller les pistes[24]. Gracq first studied in Paris at the Lycée Henri IV, where he earned his baccalauréat. Julien Gracq, pseudoniem van Louis Poirier (Saint-Florent-le-Vieil, 27 juli 1910 – Angers, 22 december 2007) was een Frans schrijver, dichter en essayist, verwant aan het surrealisme.. Leven en werk. cit., Alain Jaubert, « L'énigmatique Monsieur Poirier », in. Or, c'est en vain que l'on chercherait à l'activité surréaliste un autre mobile que l'espoir de détermination de ce point[177]. On trouve quelques informations sur Nora Mitrani, qui fut aussi la compagne et le modèle d'. ». Il retourne alors à Saint-Florent-Le-Vieil, juste à temps pour revoir son père, gravement malade, avant que celui-ci, peu après, ne décède[37]. Gracq est fait prisonnier et envoyé dans un oflag en Silésie, où sont également internés Patrice de La Tour du Pin, Raymond Abellio, ou encore Armand Hoog, qui devait plus tard décrire l'attitude du prisonnier Gracq en ces termes : « [il était] le plus individualiste, le plus anticommunautaire de tous, le plus férocement antivichyssois, il passait là-dedans comme soutenu par son mépris, sans se laisser atteindre[36] ». Qui plus est, Gracq ne s'intéresse guère à l'écriture automatique, à laquelle il n'accorde d'autre vertu que d'avoir, en tant qu'elle relève « du « génie » individuel aussi bien que toute autre activité littéraire consciente », permis l'éclosion de « textes aussi peu gouvernés que ceux du Poisson soluble » d'André Breton[172]. Als schrijver was Gracq verwant aan het surrealisme, later ook wel met het existentialisme. », Mais dans le fond, ce que Gracq reproche à la critique institutionnelle, c'est de se poser en « métier[192] », métier pour lequel il a dans En lisant en écrivant des mots très durs : « quelle bouffonnerie, au fond, et quelle imposture, que le métier de critique : un expert en objets aimés[193] ! De sorte que cette mise sous tension du lieu de l'action mobilise plus décisivement des personnages qui sont eux-mêmes momentanément désancrés », expliquait Julien Gracq à Jean Carrière[123]. Gracq studeerde politicologie te Parijs en werd later leraar geschiedenis te Nantes, Amiens en Angers. », Pourtant, à partir du Rivage des Syrtes (1951), même si l'univers reste fictif, commencent à être mobilisées l'expérience historique de l'auteur (la « Drôle de guerre ») et ses connaissances géographiques[127]. En 1921, à l'issue de ses études primaires, il est envoyé à Nantes, où il devient interne au Lycée Georges-Clemenceau[4]. Le régiment, d'abord cantonné à Quimper, est envoyé à Dunkerque, puis en Flandres, avant de revenir à Dunkerque, où, au mois de mai 1940, il affronte l'armée allemande durant huit jours, autour de la tête de pont de Dunkerque[35]. Une allusion peu amène à « la critique du non-langage et de « l'écriture au degré zéro » dans Préférences (1961) laisse à penser qu'il ne tenait pas non plus en haute estime les premiers écrits théoriques de Roland Barthes[185]. » (cité par Bernhild Boie, in Gracq, op. En 1945 paraît le deuxième roman de Julien Gracq : Un beau ténébreux, publié lui aussi aux éditions José Corti, auxquelles Gracq restera fidèle tout au long de sa carrière littéraire. Outre la réserve qui l'a conduit à se maintenir à distance du premier grand colloque organisé autour de son œuvre, auquel il n'a pas participé[181], Gracq, à plusieurs reprises, a précisé dans ses livres quels étaient ses griefs contre la critique savante (ce qui ne l'a pas empêché à l'occasion de recevoir des chercheurs travaillant à l'exégèse de ses livres[182]). », entretien accordé à Guy Dumur pour le Nouvel observateur du 29 mars 1967, fonds Julien Gracq de la bibliothèque universitaire d'Angers, Rapport du jury de l'agrégation externe de lettres modernes. Julien Gracq (to view image author and license, click here) Biography. La critique universitaire a par ailleurs relevé, entre les œuvres du Français et celles de l'Allemand, des similitudes stylistiques et thématiques[41] et pour Michel Murat « l'ombre des Falaises s'étend au cœur de la fiction gracquienne, du Rivage des Syrtes au Balcon en forêt, en passant par le roman inachevé dont La Route constitue le vestige[42] ». De retour en France, il poursuit la publication de ses cahiers, avec Lettrines II (1974), puis Les Eaux étroites (1976), où il évoque le souvenir des promenades qu'il faisait enfant sur les bords de l'Evre, et surtout En lisant en écrivant (1980), qui marque un tournant dans la réception critique de son travail : l'œuvre romanesque est reléguée au second plan, tandis qu'est mis en avant le travail critique et réflexif du lecteur au regard précis et profond qu'est Julien Gracq[84]. ». Les quatre sont qualifiés par Gracq « d'intercesseurs » et « d'éveilleurs. L'analyse des manuscrits de Julien Gracq a d'ailleurs montré qu'il ne s'astreignait pas à fabriquer de plan pour ses romans, qu'il n'y avait pas chez lui mise en place de stratégie romanesque préalable à l'écriture[106]. Il est nommé l'année suivante au lycée Claude-Bernard de Paris, où il enseigne l'histoire-géographie jusqu'à sa retraite en 1970, se montrant un enseignant d'une pointilleuse exactitude, qui « s'arrangeait pour que son discours s'achève à la seconde même où se déclenchaient les sonneries[49] ». Julien Gracq. Selon Gracq en effet, la création d'un univers diégétique autonome et séparé du réel est l'une des conditions nécessaires de la fiction. Entretien de 1971 avec Gilbert Ernst, in L'Herne. » Selon l'auteur d'André Breton, ce sont en définitive les mêmes problèmes que ceux que se pose l'humanisme contemporain, celui d'un Jean-Paul Sartre, d'un Albert Camus, d'un André Malraux. » Ce premier roman, « plus abstrait, plus violent et plus révélateur[23] » que ceux qui le suivent, met en scène les relations ambiguës, fortement teintées d'érotisme et de violence, entre trois jeunes gens (deux hommes et une femme), dans un style inspiré d'Edgar Allan Poe et de Lautréamont[23]. Gracq s'en prend également à la dimension téléologique de cette critique savante, telle qu'elle est majoritairement pratiquée dans les années 1960[188]. ». C'est à cette époque que Louis Poirier décide de prendre un pseudonyme littéraire, afin de « séparer nettement [s]on activité de professeur de [s]on activité d'écrivain ». Il est le premier écrivain à agir ainsi, ce qui engendre une importante polémique dans les médias[63]. Douglas Johnson. La dimension polémique n'est pas absente non plus de la conférence intitulée « Le surréalisme et la littérature contemporaine » prononcée à Lille, puis à Anvers en 1949. Il entreprend alors d'écrire dans une forme nouvelle pour lui : de petits textes non fictionnels et sans lien précis les uns avec les autres. L'imaginaire ne se substitue plus au réel : « dans l'œuvre tardive, explique Michel Murat, le mythe colore le réel plus qu'il ne le construit[130]. Bernhild Boie, « Chronologie », in Julien Gracq. Entre 1953 et 1956, il entreprend la rédaction d'un autre grand roman a-temporel, dans la lignée du Rivage des Syrtes, et qui doit évoquer le siège d'une ville dans un pays déjà tombé aux mains de l'ennemi[71]. », Michel Murat en revanche montre quelques réticences à utiliser le terme de « fragments », qui pour lui véhicule trop de connotations théoriques difficilement applicables à l'esthétique des textes de Gracq qui, loin d'être refermés sur eux-mêmes comme des hérissons, communiquent « par tous les éléments de [leur] substance avec d'autres textes du même ordre, avec l'expérience intime, avec la mémoire des livres écrits et lus[137].