Le Sénat ratifie cette prise du pouvoir mais les troupes de Varius Avitus proclament celui-ci empereur et Macrin est vaincu à Antioche (218)[308]. Mais Rome refuse cette reddition et exige comme terme supplémentaire la destruction de la cité[124]. En Occident, Constantin bat son rival Maxence à plusieurs reprises et Maxence finit par être tué à la bataille du pont Milvius (312). César remporte une victoire décisive sur les forces de Titus Labienus et de Pompée le Jeune à la bataille de Munda (-45) où Labienus est tué et Pompée le Jeune capturé et exécuté. La deuxième partie est consacrée à la diffusion des Lumières. Antoine et Octave livrent l'année suivante une bataille indécise à Philippes contre les Liberatores Marcus Junius Brutus et Caius Cassius Longinus. Les armées romaines menacent Sarmizegetusa, la capitale des Daces, et Décébale doit signer la paix qui en fait un vassal de Rome[262]. Le premier chapitre de l’année en 4ème est consacré au commerce européen au XVIIIème siècle. Ainsi débute la période d'anarchie militaire au cours de laquelle 18 empereurs vont se succéder jusqu'en 253. En -51, des sénateurs romains demandent qu'il ne soit pas permis à César de se présenter au Consulat à moins qu'il ne restitue le commandement de ses légions à la République, et la même requête est faite à Pompée par d'autres factions[220],[221]. Jules César commence sa carrière militaire en battant les Gallaeci et les Lusitaniens alors qu'il est préteur en Hispanie[198]. Les rebelles sont rejoints par plusieurs tribus germaines, dont les Frisons, et battent une armée romaine près de Castra Vetera. Les Carpes et les Sarmates, dont Rome a écarté la menace, ont été remplacés par les Goths, et les Quades et les Marcomans, vaincus par Marc Aurèle lors des guerres marcomanes, l'ont été quant à eux par la confédération des Alamans[290]. La monarchie romaine (753 av. Les premiers voisins immédiats de Rome sont des villes et villages latins, dont le système tribal est similaire à celui de Rome, et des Sabins vivant dans les collines des Apennins. Malgré leurs défaites, les Bretons, menés par la reine Boudicca, se soulèvent et mettent à sac Camulodunum[251], Verulamium et Londinium[252] mais les Romains écrasent la rébellion lors de la bataille de Watling Street (60 ou 61)[253], puis remontent jusqu'en Écosse où ils remportent la bataille du mont Graupius[254]. Les Sabins du village d'Antemnae furent également battus dans des circonstances similaires, tout comme le village de Crustumerium. Rome, désireuse d'empêcher Philippe d'aider Carthage en Italie et ailleurs, cherche des alliés en Grèce qui combattent la Macédoine pour son compte. Aux alentours de 166, plusieurs peuples germaniques franchissent le Danube et mènent des raids en Italie, avec le siège d'Aquileia[284], et en Grèce, avec le sac d'Éleusis[284]. La mort de Pompée ne met pas pour autant un terme à la guerre civile car les ennemis de César sont nombreux et les partisans de Pompée continuent la lutte après sa mort. Sous la domination de rois étrusques, Tarquin l'Ancien[27], Servius Tullius[20],[28] et Tarquin le Superbe[20],[29], Rome s'étend vers le nord-ouest et entre en conflit avec Véies, après l'expiration du traité ayant mis fin à la guerre précédente[30]. Mais la campagne sicilienne de Pyrrhus s'embourbe après un succès initial et le roi d'Épire revient en Italie à la demande des cités de Grande-Grèce pour faire face une nouvelle fois aux Romains. Beaucoup de théories ont été avancées comme explications au déclin de l'Empire romain et de nombreuses dates ont été données pour situer sa chute, depuis le début de son déclin au IIIe siècle[318] jusqu'à la chute de Constantinople en 1453[319]. Au cours de la guerre et à travers deux importantes expéditions militaires, Rome conquiert graduellement les territoires carthaginois en Espagne (reprenant Sagonte en -211) et triomphe définitivement de ses adversaires en -206, la péninsule devenant alors une province romaine, l'Hispanie. Même si l'Italie a été le principal théâtre de la deuxième guerre punique, les Romains se sont également attachés à détruire les armées carthaginoises en Espagne afin de les empêcher de joindre leurs forces à celles déjà en Italie. Malgré cette défaite sur le sol africain, suivie de celle subie quelques années plus tard au large de Drepanum (-249), les Romains remportent une victoire navale décisive lors de la bataille des îles Égates (-241)[92], qui laisse Carthage dépourvue de flotte et sans finances suffisantes pour en reconstruire une. Encouragé par le résultat du précédent conflit, Shapur Ier envahit la Syrie en 252 et, après avoir remporté une bataille, prend et pille Antioche[315],[311]. 3ème chapitre de l’année en Histoire avec la Révolution française et l’Empire. En 436, il dirige une armée majoritairement composée de Huns pour triompher des Wisigoths en Gaule et, en 451, il est à la tête d'une coalition de fédérés, dont les Wisigoths, pour repousser l'invasion des Huns lors de la bataille des champs Catalauniques[337],[338]. Tarquin conclut également la paix avec les Èques et renouvelle le traité entre Rome et les Étrusques[38]. Selon les Fasti triumphales, le monarque fait célébrer trois triomphes sur les Étrusques, dont le 25 novembre -571 et le 25 mai -567 (la troisième date n'est plus lisible). Les Sabins attaquent Rome et s'emparent brièvement de la citadelle, mais ils furent repoussés et mis en déroute[20]. La tragédie antique Cours. *K. Lorenz, Trois Essais sur le comportement animal et humain. Selon la tradition, Romulus aurait fortifié une des sept collines de Rome, le mont Palatin, après la fondation de la ville. Après avoir regagné puis reperdu le contrôle de la région, les Romains dirigés par Cnaeus Domitius Corbulo envahissent le territoire parthe en 63 et la paix conclue peu après ramène l'Arménie dans le giron de l'Empire romain pour plus d'un siècle. Ils sont battus à la bataille de Suthul[166], et échappent de peu à la défaite lors de la bataille du Muthul[167] mais finissent par renverser la situation en remportant plusieurs victoires à Thala[168],[169], au Mulucha[170] et à Cirta[171]. À l'origine ville-état dans l'actuelle Italie au VIIIe siècle av. La plupart d'entre elles sont inconnues des Romains, qui ne sont alors concernés que par la sécurité de leurs environs, mais Rome est alertée quand une tribu particulièrement belliqueuse[58], les Sénons, envahit la province étrusque de Sienne et attaque la ville de Clusium[59], située non loin de la sphère d'influence de Rome. Les Romains sont vaincus et doivent se retirer, un nouveau traité étant négocié. En 217, Caracalla, fils et successeur de Septime Sévère, est sur le point d'envahir la Parthie quand il est assassiné[285] et son successeur, Macrin, est vaincu à Nisibis. Mais Sulla est pressé de retourner en Italie, où son rival Caius Marius a pris le pouvoir, et signe la paix de Dardanos (-85) avec Mithridate. En 243, l'empereur Gordien III reprend les villes d'Hatra, de Nisibis et de Carrhes après avoir battu les Sassanides à Rhesaina[314] mais il meurt peu après dans des circonstances non éclaircies (les sources perses prétendent qu'il est au mort au combat lors d'une bataille ultérieure, ce que contredisent les sources romaines)[315]. J.-C. et le IIe siècle av. Les légionnaires romains étant désormais souvent enclins à soutenir leurs chefs militaires plutôt que l'empereur, ces commandants se trouvent en mesure d'établir un contrôle absolu sur leur armée et ont la possibilité d'usurper le trône impérial. Suivant les termes du traité mettant fin à cette guerre, Tarquin reçoit la ville de Collatie, et il nomme son neveu Égérius commandant de la garnison qui y est stationnée. Les Romains n'ont encore jamais vu d'éléphants de guerre[81], facteur qui joue un rôle important lors des victoires de Pyrrhus à la bataille d'Héraclée[77],[81],[83] puis à celle d'Ausculum[81],[83],[84]. Sur la chronologie et la signification des événements de la Révolution et de l’Empire : Apprenez la chronologie et les dates essentielles à connaître avec ce quiz. Marc Antoine est dénoncé comme ennemi de l'État et, alors qu'il assiège Decimus Junius Brutus Albinus, l'un des meurtriers, dans Mutina, triomphe de l'armée du consul Caius Vibius Pansa Caetronianus, qui est tué, avant d'être battu juste après par les troupes du consul Aulus Hirtius. Rome triomphe de Lavinium et de Tusculum à la bataille du lac Régille (-496)[47],[48],[49], des Sabins lors d'une bataille en -449[47], des Èques et des Volsques à la bataille du Mont Algide (-458) et à celle de Corbione (-446)[50],[51] et en s'emparant d'Antium (-377)[52], et des Aurunces à la bataille d'Aricie[53]. Au cours du siècle, 27 commandants militaires se proclament empereurs et règnent sur des portions de l'empire, parfois pour quelques mois ou même pour quelques jours, et seulement deux d'entre eux ne trouvent pas une mort violente[286],[306]. En 68, toute résistance juive dans le nord de la Judée a été écrasée. Les Romains se remettent promptement du sac de leur cité[64] et reprennent leur expansion en Italie. En -125, appelés à l'aide par leurs alliés de Massalia contre les Salyens, les Romains commencent des campagnes militaires en Gaule du Sud, affrontant des peuples puissants comme les Voconces. Florus, Epitome de l'Histoire romaine: livre I, paragraphe 11. Trois semaines plus tard, les deux armées se rencontrent à nouveau à Philippes, où Brutus subit une écrasante défaite et se suicide à son tour. Au début de son règne, Servius Tullius fait la guerre aux Étrusques de Véies. Histoire et documents d’un problème. À cette fin, il suscite le spectre d'une nouvelle invasion gauloise, rappelant le sac de Rome et l'invasion des Cimbres et des Teutons[200]. Pendant la tétrarchie, Galère mène une brillante campagne et s'empare de Ctésiphon en 298. ... Cela signifie que le public connaît leur histoire. Trajan dirige une campagne contre les Parthes de 114 à 117 et s'empare brièvement de Ctésiphon, leur capitale, plaçant le roi fantoche Parthamaspatès sur le trône. Le succès du site entraîne une hausse de ses coûts d’hébergement. La victoire de Rome sur les Étrusques à la bataille de Populonia (-282) accélère le déclin de ces derniers et Rome émerge comme force dominante de la péninsule italienne à l'exception de la Grande-Grèce et de la plaine du Pô. La victoire romaine de Scipion à la bataille des Grandes Plaines (-203) pousse Carthage à rappeler Hannibal en Afrique[109]. Malgré ce grave danger, ou peut-être à cause de lui, les hauts dignitaires de l'empire s'entredéchirent et Stilicon, le chef militaire le plus compétent de cette époque, est mis à mort[329]. Seule l'arrivée au pouvoir d'Octave, qui triomphe de l'autorité du Sénat romain et établit l'empire, va mettre un terme à cette situation. J.-C.) liste les quatre premiers rois de Rome : Romulus[12], Numa Pompilius[13],[14], Tullus Hostilius[14],[15] et Ancus Marcius[14],[16], dont l'histoire est sans doute presque entièrement apocryphe. Un autre quiz sur les transformations de la France pendant cette période. la première partie sur le port de Bordeaux, la deuxième partie sur l’enrichissement de la façade atlantique et les rivalités européennes, la troisième partie sur les traites négrières et l’essor de l’esclavage, 3H3 : La seconde guerre mondiale : une guerre d’anéantissement, 4EMC : Les libertés / la liberté d’expression, 2nde la périodisation en Histoire / Réaliser une frise numérique, https://pedagogie.ac-reims.fr/index.php/hg-lycee/enseigner-hg-lycee/item/5216-mooc-hg6-realiser-des-frises-chronologiques-avec-timeline-js, 4H3 : La Révolution française et l’Empire (1789-1815). En -122, le consul Cnaeus Domitius Ahenobarbus pénètre en Gaule avec son armée. Une nouvelle invasion des Alamans est repoussée en 298 mais ils font de nouvelles incursions au-delà du Rhin en 356 et 357 (bataille d'Argentoratum)[298], 367 et 378 (bataille d'Argentovaria). Les deux camps connaissent des fortunes diverses tout au long de la guerre : les Samnites prennent Neapolis en -327[72] avant que les Romains ne s'emparent à leur tour de la cité ; Rome subit ensuite deux défaites, d'abord aux Fourches Caudines[66],[72],[73], passage étroit entre deux montagnes à l'ouest de Capoue par lequel les Romains voulurent passer pour se rendre à Luceria. Les deux vainqueurs s'affrontent alors plusieurs fois et Constantin remporte toutes ces confrontations, notamment les batailles décisives d'Andrinople et de Chrysopolis (324). Insultés par les ambassadeurs romains, les Sénons jurent de se venger et font de Rome leur cible prioritaire[60]. Gordien III accède au trône impérial peu après. Les forces romaines commandées par Titus Quinctius Flamininus battent les Macédoniens à la bataille de l'Aous (-198)[144] puis une nouvelle fois et de façon décisive lors de la bataille de Cynoscéphales (-197)[145],[144],[146]. Après la défaite des Macédoniens, Sparte cherche à profiter de cette vacance du pouvoir en Grèce. L'armée de César est pourtant en sous-effectif, car certaines unités sont restées en Gaule[222], mais, d'un autre côté, Pompée n'a également que peu de troupes sous son commandement et la loyauté de certaines, qui ont servi sous César, est très incertaine[223]. L'Empire romain d'Orient va quant à lui résister pendant encore près de mille ans. Enfin la dernière partie est intitulée la marche à la guerre. Des quizz qui n’ont pas été réalisés par moi mais par des collègues. Voici le travail rapide réalisé en classe à ce sujet : Ci-dessous les deux vidéos de L’Histoire fait dates, émission d’Arte, utilisées en classe: 1492 et 33. Les causes de la mort de Gordien III ne sont pas connues avec certitude mais c'est son préfet du prétoire, Philippe l'Arabe, qui lui succède et qui règne pendant quelques années avant que les armées de provinces ne se soulèvent à nouveau et proclament empereur un autre général, Dèce. Cependant, dès l'année suivante, un nombre sans précédent de peuplades profitent du gel des eaux du Rhin pour traverser le fleuve en masse : Vandales, Suèves, Alains et Burgondes franchissent cette frontière naturelle et mettent à sac Moguntiacum et Augusta Treverorum[328] avant d'envahir la Gaule. À partir de ce point, la seule opposition à la domination romaine sur la péninsule vient des peuples Celtibères, dont le manque d'unité les empêche de s'opposer efficacement à l'expansion romaine lors de la première Guerre celtibère[127]. Othon est vainqueur à la bataille de Locus Castorum[271] et Vitellius bat en retraite sur Crémone. Après avoir anéanti les Helvètes à la bataille de Bibracte[203], César mène une longue et coûteuse campagne[204] contre les autres peuples gaulois, dont certains ont combattu à ses côtés contre les Helvètes[201]. Mais une campagne victorieuse menée à partir de 359 leur permettent de prendre Amida et Singara[317]. Il détruit enfin la principale flotte pirate près de son principal repaire, à Coracesium[197]. En 268, les Goths mènent leur premier assaut majeur à l'intérieur du territoire romain et Rome est obligée de dégarnir ses frontières avec la Germanie pour affronter cette invasion, celle-ci étant le résultat final d'une chaîne de migrations qui prend ses racines loin à l'est[292]. Les hostilités reprennent en -74 avec la troisième guerre de Mithridate. C. Debru, Philosophie moléculaire : Monot, Weyman, Changeux. Mais les Romains subissent ensuite des revers et Lucullus est remplacé par Pompée. César dirige alors son attention sur les places-fortes pompéiennes en Espagne[226] puis, après s'être emparé de Massilia et avoir mené la victorieuse campagne de Lerida, décide de s'attaquer à Pompée lui-même[227],[228]. Hasdrubal est vaincu à Baecula avant de réussir à atteindre l'Italie, mais seulement pour y être vaincu de façon décisive par Caius Claudius Nero et Marcus Livius Salinator à la bataille du Métaure (-207), au cours de laquelle il est tué[109]. Toutefois, Rome ne contrôle qu'une région très limitée et n'est encore qu'une puissance mineure en Italie. À la suite de la défaite de Varus à Teutoburg, Rome a adopté une stratégie essentiellement défensive le long de la frontière avec la Germanie, construisant un système de fortifications connues sous le nom de limes le long du Rhin. J.-C., puis empire hégémonique couvrant la majeure partie de l'Europe, du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord jusqu'à sa chute au cours du Ve siècle, l'histoire de l'ancienne Rome est étroitement liée à son histoire militaire. SMVNN - 07/03/2017: histoire cm2 Je l’ai découpé en 4 parties. Mais Rome, comme à son habitude, répond à cet échec en envoyant une autre armée, qui écrase les Macédoniens à la bataille de Pydna (-168)[156],[157]. Pendant ce temps, les légions stationnées dans les provinces de Judée et de Syrie acclament Vespasien comme empereur[274] et celles de Rhétie et de Mésie se rallient également à lui. Florus, Epitome de l'Histoire romaine: livre I, paragraphe 18. En -46, la guerre se poursuit en Afrique, où César est d'abord vaincu par son ancien lieutenant Titus Labienus, qui a rallié la cause pompéienne quelques années plus tôt. Après le retrait de Pyrrhus, Rome soumet rapidement toute la Grande-Grèce (sauf la Sicile) à sa domination, s'emparant notamment de Tarente en -272[89]. C'est à peu près à la même époque que la Bretagne est dégarnie de la plupart de ses troupes[334],[335] et, vers 425, l'île ne fait plus partie de l'empire. Au cours de cette période, la plus grande partie des conquêtes romaines en Méditerranée et en Europe se fait en particulier entre le IIIe siècle av. Florus, Epitome de l'Histoire romaine: livre I, paragraphe 9. Les Alamans saisissent cette occasion pour déclencher une grande invasion de la Gaule et de l'Italie du nord. Marcus Antonius Creticus est chargé de mettre fin à la menace de ces pirates mais échoue dans sa mission et est remplacé par Pompée, mis à la tête d'une force navale spéciale pour mener sa campagne[196]. Les Parthes soumettent l'Arménie en 37[266] mais les Romains reprennent le contrôle du pays dix ans plus tard et en font un royaume-client. J’ai divisé ce chapitre en 3 grandes parties que vous pouvez retrouver ci-dessous : 1ère partie : Une guerre d’une violence extrême, La 2ème partie sur les civils touchés par la guerre, La 3ème partie sur les bouleversements politiques de la guerre. La bataille de Noreia (-113) s'achève par une lourde défaite des Romains, qui subissent ensuite un des pires désastres de leur histoire en -105 lors de la bataille d'Orange. En -150, Galba invite les chefs lusitaniens à des pourparlers de paix mais les trahit et les fait tous tuer, mettant ainsi fin de façon peu glorieuse à la première phase de la guerre[130]. Les Goths et les Hérules ravagent la Grèce, la Thrace et la Macédoine[290]. La plus grande partie de l'Europe occidentale est assaillie de toute part et des royaumes gouvernés par les Vandales, les Suèves, les Wisigoths, les Francs et les Burgondes sont fondés en Gaule, en Hispanie et en Afrique du Nord[336]. Mais, comme auparavant, le triumvirat se déchire une fois ses opposants éliminés. Pendant et après les règnes de Philippe et de Dèce, quelques usurpateurs se font proclamer empereur mais sont tués par leurs propres troupes avant même qu'une bataille ne soit livrée. Ils sont tout d'abord victorieux, défaisant une armée romaine à Tribola et dévastant la Carpétanie avant de triompher d'une deuxième armée romaine au Mont Venus[132]. Après deux rébellions mineures, en -197[128] et en -195/-194, la guerre lusitanienne éclate entre les Romains et les Lusitaniens, peuple qui vit dans l'actuel Portugal[129]. Rome est également frappée par plusieurs révoltes d'esclaves, en partie parce que les vastes étendues de terres agricoles sont cultivées par un nombre croissant d'esclaves, qui finissent par surpasser grandement leurs maîtres en nombre. C'est la première fois depuis la bataille de Cannes que l'Italie est sérieusement menacée et un vent de panique souffle sur Rome pendant quelque temps[177]. … En -179, Rome a en grande partie réussi à pacifier la région et à la placer sous son contrôle[128]. Le traité de Nisibis signé l'année suivante permet aux Romains de prendre le contrôle de cinq provinces en Mésopotamie. Profitant d'une période de troubles civils en Perse, l'empereur Carus dirige une campagne victorieuse et met à sac Ctésiphon en 283. Les fréquentes campagnes menées à l'étranger par les légions romaines et les récompenses offertes aux soldats sous forme de pillage conduisent ceux-ci à devenir de plus en plus loyaux envers leurs généraux plutôt qu'envers l'État romain, et ainsi à suivre plus volontiers leurs chefs en cas de conflit contre les institutions[179]. L'issue du siège d'Ardea demeure inconnue[40]. La deuxième guerre samnite (-327 à -304) éclate à la suite de la fondation de la colonie de Fregellae en -328. Florus, Epitome de l'Histoire romaine: livre I, paragraphe 12. Deux ans plus tard, en -146, toute la Grèce est sous la domination romaine. Celui-ci bat Philippe près de Vérone et s'empare du trône[310]. Une alliance politique officieuse connue sous le nom de premier triumvirat est créée vers -60 par Pompée, Crassus et Jules César dans le but de se partager le pouvoir[214] mais cette alliance reste précaire en raison du mépris mutuel que se vouent Pompée et Crassus. Pompée remporte la bataille de Dyrrachium (-48)[229] mais échoue à exploiter sa victoire et est vaincu peu après de façon décisive à la bataille de Pharsale[230],[231] malgré un rapport de forces favorable de deux contre un[232]. En -508, Tarquin persuade Porsenna, roi de Clusium, de déclarer la guerre à Rome. Quelles limites mettent-ils et quelles limites sont posées par la loi ? À leur issue, Rome est l'État le plus puissant de la Méditerranée occidentale et a étendu son territoire en Sicile, en Afrique du Nord et sur la péninsule Ibérique. J.-C., les Romains sont passés d'un régime oligarchique (issu lui-même d'une monarchie) à un régime impérial : le Principat. La paix d'Apamée (-188) qui met fin à la guerre antiochique voit Rome émerger en tant que principale puissance du bassin méditerranéen. D'après les Fasti triumphales, il remporte aussi une victoire sur les Sabins. Toutefois, après avoir entraîné plus de marins et avoir inventé un système d'abordage connu sous le nom de corbeau[97], une flotte romaine commandée par Caius Duilius inflige une lourde défaite aux Carthaginois à la bataille de Mylae (-260). D'autres victoires navales romaines suivent à Tyndaris et au Cap Ecnome[98]. La Ligue étolienne[138], les Illyriens du nord de la Macédoine, le royaume de Pergame et la cité-état de Rhodes[139] deviennent ainsi les alliés de Rome. La guerre contre Carthage, grande puissance maritime[95], oblige Rome à construire rapidement une flotte et à entraîner des marins[96]. Un titre à rallonge pour ce gros chapitre sur l’entre-deux guerres. Sous le règne d'empereurs à l'abri d'ennemis intérieurs, tels qu'Auguste et Trajan, de nombreuses conquêtes militaires ont lieu à la fois à l'est et à l'ouest de l'empire. À la suite de cette dernière victoire, les Romains achèvent la conquête de leur voisinage immédiat et sécurisent leur position contre la menace représentée par les peuples des Apennins. Les Romains triomphent néanmoins à Tifernum, puis à Sentinum (-295), cette dernière bataille les opposant aux Samnites, aux Sénons, aux Étrusques et aux Ombriens[73],[74]. Après une petite introduction sur la montée des dictatures en Europe, la première partie concerne la mise en place du régime totalitaire en URSS sous Lénine puis Staline : Dans la deuxième partie du cours, nous avons travaillé sur un autre régime totalitaire, la dictature nazie. Les Romains sont vaincus par les Étrusques de Véies à la bataille du Crémère (-477)[54],[55] mais prennent Fidènes en -435[56],[55] et Véies en -396[56],[51],[55],[57]. Les deux armées se rencontrent à la bataille de l'Allia et les Gaulois, commandés par le chef Brennus, infligent une lourde défaite aux Romains[58],[61]. Le règne d'Avitus, qui a pris le nom d'Héliogabale, est assez bref car il est assassiné en 222, destin que connaît également son successeur, Sévère Alexandre, en 235[308]. En 85, les Daces franchissent le Danube et pillent la Mésie[258],[259] et l'empereur Domitien mène une difficile campagne contre eux, les Romains étant d'abord vaincus avant de connaître le succès et de signer un traité de paix clément envers les Daces[260]. Le premier chapitre de l’année en 4ème est consacré au commerce européen au XVIIIème siècle. Les Romains reprennent néanmoins la ville l'année suivante[316] et l'empereur Valérien mène plusieurs campagnes contre les Sassanides au cours des années suivantes, avec des fortunes diverses. J.-C., des guerres opposent Rome à Albe la Longue[24] (épisode du combat entre les Horaces et les Curiaces), à Médullia, à Apiolae[25] et à Collatia[26] et à nouveau aux Étrusques de Fidènes et Véies et aux Sabins. Malgré, ou plus probablement en raison de, ces succès militaires, de plus en plus de Romains haut placés ne craignent que César, désormais devenu la principale figure de l'État, devienne un tyran et mette fin à la République romaine. Dirigés par Alaric Ier, ils tentent de s'emparer de Constantinople[322] mais sont repoussés et partent alors piller la Thrace et le nord de la Grèce[323]. Les Romains annexent une partie importante du territoire samnite et fondent plusieurs colonies comme Minturnes, Sinuessa et Venusia. A la fin du chapitre les élèves ont été invités à créer une frise numérique interactive qui sera compléter au fur et à mesure de l’année. J.-C. et 31 av. Rome remporte une série de victoires à partir de -314 et élimine un à un les alliés des Samnites, comme les Étrusques ou les Herniques, puis reprend Fregellae en -313.