0000005428 00000 n Le célèbre écrivain français Eugène Sue participe à la bataille, dont il publie le récit plus tard en 1842[34]. Des frégates de la marine hellénique, britannique, française et russe, ainsi que de nombreux vieux gréements civils prennent part à une impressionnante reconstitution en son et lumière de la célèbre bataille. Priam : Troyen. Elle est libre d’accès et est accessible par deux voies : soit par une route venant du village de Giálova qui traverse la lagune de Divári, soit par un chemin qui traverse le village de Petrochóri. 686-710. Elle devient plus tard, au cours de l'Âge du bronze, un royaume important de la Grèce mycénienne, dont les vestiges archéologiques du Palais dit « de Nestor » ont été retrouvés à proximité de Pylos. En se rendant de Voïdokiliá vers le village Giálova à l'est, une route asphaltée emprunte la langue de terre étroite passant entre la lagune de Divári et la baie de Navarin. Selon un de leurs recensements de la province de Navarin en 1829, elle compte au total 1 596 habitants[39]. Le long de cette route se trouve une longue plage de sable blanc qui longe la rade de Navarin, la plage de la Côte d'Or (Paralía tis Chrysís Aktís) ou plage de Divári. Les Athéniens, secourus par une flotte d'une cinquantaine de navires qui forcent le blocus de la baie de Pylos et anéantissent les navires spartiates, isolent alors totalement les hoplites spartiates restés sur Sphactérie. 0000003251 00000 n Navarin est elle-même assiégée par la population locale grecque le 29 mars 1821. L'unité municipale de Pylos s’étend sur 143,911 km2. La région de Pylos a une longue histoire, qui va de pair avec celle du Péloponnèse. En effet, le centre urbain de la Pylos antique ne reste encore aujourd'hui que partiellement identifié. La foule, qui implorait en vain leur aide, fut contrainte de se réfugier dans l'îlot voisin de Sphaktiria pour se sauver. 0000516623 00000 n J.-C. Dans le Livre IV (425-422), il décrit un épisode historique célèbre de la guerre du Péloponnèse qui se déroula en 425 av. René Treuil, Pascal Darcque, Jean-Claude Poursat et Gilles Touchais. Les célébrations sont également accompagnées les jours précédents par divers événements culturels menés en parallèle dans d'autres parties de la ville (cérémonies d'hommages rendus aux morts sur les différents monuments commémoratifs de Pylos et de la région, conférences nationales et internationales, défilés dans les rues de Pylos, spectacles musicaux et de danse traditionnelles, etc.)[73]. Sur les hauteurs de la plage, en montant vers le Paléokatro, se trouve la grotte dite « de Nestor », dans laquelle, selon la mythologie, le roi de Pylos faisait paître ses bœufs. La ville actuelle de Pylos est alors construite à partir du printemps 1829 à l’extérieur des murs de la forteresse du Néo-Navarino, sur le modèle des bastides du sud-ouest de la France et des villes des Îles Ioniennes (qui partagent des éléments communs, comme une place centrale d'allure géométrique bordée par des galeries en arcades ou couverts comme à Pylos)[37]. Les Français avaient toujours eu un intérêt particulier pour la ville, et à cette époque, les plus grands écrivains français écrivent des textes spécifiquement dédiés à Navarin, tels que François-René de Chateaubriand en 1806[41], Eugène Sue [42] et Victor Hugo en 1827[43], Edgar Quinet en 1830[44] et Alphonse de Lamartine en 1832[45]. Spyridon Lampros, «Απογραφή Νομού Μεθώνης επί Βενετών», Δελτίον της Ιστορικής και Εθνολογικής Εταιρείας της Ελλάδος, τόμος 2ος, Εκ του Τυπογραφείου Αδελφών Περρή, Εν Αθήναις 1883, σελ. Le 10 avril 1770, après un siège de six jours, la forteresse du Néo-Navarino se rend aux Russes lors de l'expédition d'Orloff. A la demande d’Athéna, Zeus accorde la délivrance d’Ulysse. 0000014074 00000 n Le bord de mer, au nord-ouest de la ville, suit une rue récemment piétonnisée qui mène les promeneurs de la place centrale au port moderne, en passant par le quartier de Francomahalás. 0000065982 00000 n h�b```b``]�����0�A���bl, ����4�&24�q1d5�O``��T��€ �� En plus des grandes jarres de rangement et autres céramiques provenant des entrepôts du palais, il s'y trouve quelques fresques murales, comme celle représentant un joueur de lyre à l'oiseau; ainsi que des scènes de guerre et des scènes de chasse. Le Paléokastro, situé sur le sommet du promontoire du cap Koryphasion (promontoire en continuité géologique avec de l'île de Sphactérie dont il n'est séparé que par l’étroite passe de Sykiá), est construit sur le site de l'acropole antique de Pylos. La forteresse de Pylos fut transformée en lieu de déportation des opposants politiques lors de la dictature de Métaxas entre 1936 et 1941. De nombreux artistes et intellectuels comme Chateaubriand, Victor Hugo, Alexandre Pouchkine, Gioachino Rossini, Hector Berlioz ou Eugène Delacroix (dans ses tableaux des Scènes des massacres de Scio en 1824, et de la Grèce sur les ruines de Missolonghi en 1826), amplifient le courant de sympathie pour la cause grecque dans l'opinion publique. The Morea expedition (French: Expédition de Morée) is the name given to the land intervention of the French Army in the Peloponnese between 1828 and 1833, at the time of the Greek War of Independence, with the aim of expelling from the region the Ottoman-Egyptian occupation forces.It was also accompanied by a scientific expedition mandated by the French Academy. Elle est située à l'extrémité sud-ouest du Péloponnèse, sur la côte ionienne. Vers 1377, des Albanais s'installent dans la région, tandis qu'en 1381, des mercenaires navarrais, gascons et italiens y sont actifs[28]. Ainsi, pour la première fois, des Spartiates préfèrent se rendre plutôt que de mourir. En 1423, Navarin, comme le reste du Péloponnèse, subit son premier raid ottoman, conduit par Turahan Bey, puis en subit un second en 1452[30]. Au centre, entouré par deux majestueux Phoenix, se trouve un monument commémoratif de la bataille de Navarin, en forme d'obélisque et dédié à la victoire des flottes alliées et de leurs trois amiraux, le britannique Edward Codrington, le français Henri de Rigny et le russe Lodewijk van Heiden. Faisant partie du réseau Natura 2000 et classé comme lieu d'une beauté naturelle remarquable, son étang constitue un réserve ornithologique d'importance exceptionnelle en Europe pour les oiseaux migrant entre les Balkans et l'Afrique, et offre un refuge à environ 270 espèces d'oiseaux, comme les flamants roses, les ibis falcinelles, les hérons striés et cendrés, les grandes aigrettes, les aigrettes garzettes, les courlis, les pluviers dorés, les échasses blanches, les cormorans, les martins-pêcheurs, les combattants variés, les sarcelles d'été, mais aussi les goélands et les rapaces (faucons crécerellettes, balbuzards pêcheurs, faucons pèlerins et aigles impériaux)[71]. La plupart d'entre eux furent exterminés par les Albanais ». À 17 kilomètres au Nord de Pylos, et à 4 kilomètres au Sud de la ville de Chóra, se trouve la colline d'Ano Englianos qui abrite le palais mycénien de l'Âge du bronze connu sous le nom de « Palais de Nestor » (1600–1200 av. Relation de l'Expédition scientifique de Morée: Section des sciences physiques, Η συμβολή του Γαλλικού εκστρατευτικού σώματος στην αποκατάσταση των φρουρίων και των πόλεων της Μεσσηνίας, Pylos-Voidokilia.com: le site web de la région de Pylos-Voidokilia (En-Fr), Transcription du manuscrit. Pâris : Troyen. [3] La période du Néolithique prend fin avec l'apparition de la métallurgie du bronze, à partir d'environ 3 000 ans av. L'unité municipale de Pylos compte 5 287 habitants, tandis que Pylos intra-muros compte 2 345 habitants, ce qui en fait la septième ville la plus peuplée de la Messénie, après la capitale Kalamata (54 100), Messíni (6 065), Filiatrá (5 969), Kyparissía (5 131), Gargaliáni (5 007) et Chóra (3 454)[2]. Ainsi, les Vénitiens s'emparèrent eux-mêmes de la forteresse en 1417 et, après de longues manœuvres diplomatiques, réussirent à légitimer leur nouvelle possession en 1423[28],[29]. Le musée de Chóra comprend trois salles. C'est un important centre d'expédition et, au cours des dernières années, il a connu un important développement touristique, exploitant son magnifique littoral. La ville est particulièrement renommée pour la richesse de son histoire antique, médiévale et moderne. Ces archives, préservées par la chaleur de l'incendie qui a détruit le palais, mentionnent des préparatifs de défense précipités en raison d'une attaque imminente, sans donner cependant aucun détail sur la force d'attaque[26]. « A suivi l'abandon de Navarin. Ulysse (en grec ancien Ὀδυσσεύς / Odusseús, en latin Ulixes, puis par déformation Ulysses) est l'un des héros les plus célèbres de la mythologie grecque. 0000007444 00000 n La ville possède également des succursales bancaires, un bureau de poste, diverses cliniques, un centre de santé, une caserne de pompiers, une école de voile, des crèches, des écoles primaires, un collège, un lycée et un conservatoire de musique. La garnison ottomane, augmentée de la population locale musulmane de Kyparissia, tient le siège jusqu'à la première semaine d'août, puis est contrainte de capituler. Fresque du palais de Nestor (période LHIIIB, vers 1300 av. toujours vivant. À l'Époque classique, le site de Pylos est mentionné par l'historien athénien Thucydide dans son ouvrage La Guerre du Péloponnèse écrit à la fin du Ve siècle av. Après le déclenchement de cette révolution grecque, ils remportent rapidement de nombreuses victoires et proclament leur indépendance le 1er janvier 1822. Sur le promontoire Nord de l’entrée du lagon de Voïdokiliá, se trouve une tombe à tholos mycénienne dite « de Thrasymède », fils de Nestor. Les Ottomans utilisent Pylos et sa baie comme base navale et construisent la forteresse du Nouveau Navarin (Néokastro) dans le sud de la baie, au voisinage de la ville de Pylos actuelle. Le point de référence typique de la ville mycénienne reste le Palais de Nestor, mais de nombreux autres palais (comme ceux de Nichória[7] et d'Iklaina[8]), ou villages (comme celui de Málthi[9]) de la période mycénienne ont été récemment mis au jour, qui furent rapidement subordonnés à Pylos[6]. En 1833, après le départ des français, le nom de « Pylos » (en référence à la ville antique du roi Nestor) est donné à la ville neuve de Navarin par arrêté royal du roi nouvellement installé, Othon Ier de Grèce[37]. Bien que leur coupoles se soient effondrées, ils découvrent qu'elles étaient tapissées de feuilles d'or et y retrouvent une multitude d'artéfacts culturels et des bijoux délicats, dont un pendentif en or représentant la tête de la déesse égyptienne Hathor, qui montrent que Pylos avait des relations commerciales, auparavant inconnues, avec l'Égypte et le Proche-Orient vers 1500 avant notre ère[21],[22]. 0000002147 00000 n En 1685, pendant les premières années de la guerre de Morée, les Vénitiens menés par Francesco Morosini envahissent le Péloponnèse et en prennent la majeure partie, dont les deux forteresses de Navarin. J.-C. dans la baie de Pylos, sur l’îlot de Sphactérie, et qui opposait la ligue du Péloponnèse dirigée par Sparte, à la ligue de Délos menée par Athènes. Il est toujours à l'heure actuelle l'une des forteresses les mieux conservées de Grèce. Sur la place centrale de Pylos se trouve aujourd'hui un monument commémoratif en forme d'obélisque dédié à la victoire des flottes alliées et de leurs trois amiraux, le britannique Edward Codrington, le français Henri de Rigny et le russe Lodewijk van Heiden. De la Grèce moderne, et de ses rapports avec l'antiquité. L'institut est en effet en charge du projet de recherche international NESTOR et de son télescope sous-marin à neutrinos, qui est installé à plus de 4 000 mètres de profondeur, dans la fosse marine la plus profonde de la mer Méditerranée qui se situe à 31 km au large de Pylos[68]. De plus, sa situation stratégique entre la mer Ionienne et la mer Égée en fait une destination idéale pour une station intermédiaire sur la route des Cyclades, des îles du Dodécanèse ou de la Crète. Il couvre une superficie de 2 000 kilomètres carrés et compte une population comprise entre 50 000 (selon les tablettes en linéaire B) et 80 000–120 000 habitants[6]. Les troupes françaises du maréchal Maison construisent alors, à l’extérieur des murs du Néokastro, la ville actuelle de Pylos à partir de 1829. Le plan d'urbanisme de Pylos est en effet conçu par le lieutenant-colonel du génie de l’expédition de Morée originaire du Tarn, Joseph-Victor Audoy. c) Chant III Son commencement se perd dans les profondeurs de la préhistoire, car elle est habitée dès le Néolithique, lorsque des populations venues d'Anatolie commencent à se diffuser dans les Balkans et en Grèce vers 6 500 ans av. 700-701. Les différents vestiges archéologiques de palais et d'infrastructures administratives et résidentielles retrouvés dans la région laissent penser actuellement aux chercheurs que la ville antique se serait développée sur une zone beaucoup plus étendue, celle de la Pylie en général[6]. Selon le dernier recensement de la population réalisé en 2011, la population de la municipalité (dème) de Pylos-Nestor s’élève à 21 077 habitants. On peut y voir la salle du trône avec son foyer, une antichambre, des salles et des coursives toutes recouvertes de fresques d'inspiration minoenne, mais aussi des grands entrepôts, les murs externes du palais, des bains uniques, des galeries et à 90 mètres du palais, une tombe à tholos, ou chambre funéraire à coupole, parfaitement restaurée en 1957 (Tholos tomb IV). La guerre de Troie commence entre 1200 et 1150 av. Elle lui propose de partir à la recherche de nouvelles sur son père en allant voir ses anciens compagnons de la guerre de Troie, Nestor et le roi Ménélas. Le port de Pylos est l'une des destinations d'abordage les plus sûres pour les navires voyageant en mer Méditerranée. La ville de Pylos possède deux châteaux (Kastra) : le Paléokastro (vieux-château) franc et le Néokastro (nouveau-château) ottoman. J.-C, de nombreuses tablettes d'argile en linéaire B en portant clairement les stigmates[23],[24],[25]. Από την Ψηφιακή Βιβλιοθήκη του Πανεπιστημίου Ιωαννίνων, Απογραφή 1689, Νο 52 Borgo di Navarin - Απογραφή 1879, Νο 52 Πύλος, σελ. Les dieux lui accordèrent une longévité exceptionnelle qui fit qu'il était présent au siège de Troie. 40 0 obj <> endobj xref 40 39 0000000016 00000 n Le musée archéologique se trouve dans le centre-ville de Chóra, située à 4 kilomètres au Nord du Palais de Nestor. 0000013030 00000 n Georges S. Korres, Adamantios Sampson, Stela Katsarou (2010). Cependant, l'accès au Paléokastro peut présenter des risques concernant la sécurité des visiteurs, en raison de sa grande détérioration. En juin 2016, le site a rouvert au public après 3 ans de travaux de remplacement de l'ancien toit des années 60 par une structure moderne avec des passerelles surélevées pour les visiteurs. Ministère de l’Intérieur, Service de l'inventaire, Ministère des l'Économie, Direction des statistiques, ", Ministère des l'Économie, Services général des statistiques de la Grèce, ", Services national des statistiques de la Grèce, ", Services national des statistiques de la Grèce, 0000025279 00000 n Ces galeries abritent de nombreux petits marchés et commerces, ainsi que des cafés et restaurants traditionnels ou plus modernes. Fresque du palais de Nestor (période LHIIIB, vers 1300 av. b) Chant II. La Pylos homérique ne doit cependant pas être confondue avec la ville actuelle de Pylos, bien que la ville moderne actuelle consiste en un prolongement urbain continu de la ville antique. L’Église de la Transfiguration n'organise quasiment plus d'activités religieuses (elle a été convertie en musée et en centre d'exposition), tandis que celle de l'Assomption rassemble toujours de nombreux fidèles lors de ses offices réguliers, et particulièrement lors des fêtes de Pâques et de la Vierge Myrtiodiótissa (la vierge aux myrtes, à laquelle l'église est consacrée) qui attirent de nombreux touristes venus d’Athènes ou de l’étranger pour assister aux processions organisées dans le centre de la ville. 0000066074 00000 n 0000005755 00000 n La ville abrite aussi plusieurs associations culturelles et de développement. La deuxième salle contient des trouvailles de la région d’Englianos et du palais de Nestor. 0000065526 00000 n Elles sont construites principalement entre des rues étroites, généralement symétriques, et suivant le plan d'urbanisme original établi par les ingénieurs français du génie (de l’expédition de Morée) au début du XIXe siècle[37]. J.-C.), se développe, en particulier dans le Péloponnèse, la civilisation Mycénienne. Il est alors décidé d’intervenir en faveur de la Grèce. Elle regroupe entre autres les armées d’Achille (roi des myrmidons), d’Ajax (roi de Salamine) et de Nestor (roi de Pylos). 0000014327 00000 n Ce chant est celui du voyage de Télémaque d’Ithaque à Pylos. Il est découvert en 1939 par archéologue américain Carl Blegen (1887–1971) de l'université de Cincinnati et de l'École américaine d'études classiques d'Athènes et par Konstantinos Kourouniotis (1872–1945) du service archéologique grec. Les deux systèmes s'associaient en un système unique que l'on peut encore observer de nos jours aux abords de Pylos dans le quartier de Kamáres. 0000005531 00000 n 0000019183 00000 n La route nationale 82 part du centre de Pylos et relie directement Kalamata en mois d'une heure. Dans la dernière salle, sont exposées d’autres trouvailles provenant de la colline d’Englianos et du palais de Nestor et notamment une partie du contenu des tombes de cette région, comme des vases géants, des tasses et des bijoux et des tablettes en argile avec leurs inscriptions en linéaire B. La plage fait également partie du réseau Natura 2000. L'unité municipale de Pylos compte 5 287 habitants, tandis que Pylos intra-muros compte 2 345 habitants, ce qui en fait la septième ville la plus peuplée de la Messénie, après la capitale Kalamata (54 100), Messíni (6 065), Filiatrá (5 969), Kyparissía (5 131), Gargaliáni (5 007) et Chóra (3 454)[2].