Après plusieurs mois d'incidents frontaliers, la guerre ouverte éclate dans la région algérienne de Tindouf et Hassi-Beïda, puis s'étend à Figuig au Maroc. Une politique de colonisation de peuplement comparable par certaines caractéristiques à celle de l'Algérie française se met également en place, encouragée par les résidents successifs et par les milieux d'affaire français. En 1072, ce dernier empêche le retour d'Abou Bakr et fait dès lors de Marrakech, fondée deux ans plus tôt, sa capitale. La disparition brutale de Yazid entraîne le retour des troubles de la guerre dynastique et de l'anarchie tribale. Les pouvoirs du Parlement, bien que limités, ont été augmentés après les révisions constitutionnelles de 1992, 1996, 2011. Son neveu, maître de Fès, est exécuté, mais à l’occasion de ce déplacement au Maroc, c’est Tlemcen qui se soulève. Le règne de Hassan Ier correspond à la volonté du sultan de concilier les exigences d'une modernisation de l'État aux complexités sociales et politiques du Maroc. Ce coup de force du 20 août 1953 est soutenu par les colons ultra-conservateurs, le préfet de police de Casablanca Philippe Boniface, les grands notables marocains liés à la France comme le pacha El Glaoui, ainsi que par le parti extrémiste Présence française du docteur Causse qui assassine les personnalités françaises favorables à l'indépendance marocaine à l'instar de Jacques Lemaigre Dubreuil[160]. Les Wattassides ou Ouattassides ou Banû Watâs sont une tribu de Berbères zénètes comme les Mérinides. Le rapprochement entre la France et le Maroc avait été motivé par l'opposition des deux pays envers l'Espagne de Charles II, mais l'accession au trône espagnol de Philippe V (Philippe de France, comte d'Anjou), petit-fils de Louis XIV, en 1700, met fin à cette entente. Au-delà du risque de conflit avec l’Allemagne sur ce sujet, il a critiqué, de plus en plus nettement, la politique de domination coloniale, et proposé de tendre la main aux forces de progrès au sein du monde musulman. En 1159, une puissante armée terrestre est levée depuis Salé, secondée par une flotte de soixante-dix navires, obligeant les Normands à se retrancher sur Sfax et Tripoli. En 977, c'est par le biais de leurs vassaux zirides, dirigés par Bologhine ibn Ziri, que les Fatimides tentent de nouveau de conquérir le Maroc actuel, s'avançant jusqu'à la péninsule tingitane ; ils sont cependant contraints de reculer devant l'armée omeyyade venue d'Andalousie à la demande des Maghraouas[40]. Installés à Malaga, ils récupèrent peu à peu leur puissance, au point d'engendrer une dynastie pendant l'époque des taïfas, les Hammudites. L'État berghouata, dirigé par un pouvoir royal théocratique, fixe les rituels d'une nouvelle religon d'essence messianique empruntant à la fois à l'islam, au judaïsme et aux antiques croyances locales, et adopte un livre saint inspiré du Coran, mais rédigé en berbère et comportant 80 sourates[44]. Sur le plan extérieur, toujours en 2015, le Maroc participe officiellement à l'Opération Tempête décisive déclenchée par l'Arabie saoudite contre l'insurrection houthiste au Yémen. Histoire de L'Afrique du Nord Avant 1830, Préedée de la Géographie Physique et Politique de la Tunisie, De L'Alerie et du Maroc : Vol. Cette défaite impose au Maroc de lourdes pertes humaines ainsi qu'une importante indemnité de guerre empruntée auprès des Britanniques, ce qui aggrave une situation économique déjà fragile. Pour contrer la menace incarnée à ses yeux par l'ayatollah Khomeini, Hassan II se rapproche de l'Arabie saoudite afin de former une sorte de front sunnite renforcé[170]. Politique étrangère. L'inscription en arabe ornant la façade de la Porte Marine d'Essaouira dit : « Louange à Dieu. Il semble que la dynastie idrisside, du moins à ses débuts, ait professé le chiisme et plus précisément le zaïdisme[28], réputé être le plus modéré des rites chiites[29]. Mais le sultan s'y refusera et cette attitude ainsi que son soutien indéfectible à la cause de la France libre lui vaudront la reconnaissance de Charles de Gaulle lors de la victoire alliée de 1945, reconnaissance symbolisée par la dignité de compagnon de la Libération conférée au sultan marocain. Durant les années 1700, Ismaïl livre également des campagnes militaires contre quelques-uns de ses propres fils désireux de se tailler des principautés dans le Souss, à Marrakech et dans l'Oriental, comme les princes Moulay Mohammed, Moulay Zidan et Moulay Abdelmalek, ainsi qu'il avait fait face précédemment à son neveu Ahmed ben Mehrez vaincu à Taroudant en 1687. Alors que dans la brillante Andalousie, les princes musulmans subissaient les premiers revers face aux chrétiens ligués autour de la personne d'Alphonse VI, les extraordinaires prouesses militaires de ces « Voilés » aux mœurs rigides résonnent comme une bénédiction. [Histoire de l'Afrique du Nord des origines à 1830 par Charles André Julien]. président est nommé par le Roi. En 2016, Rabat opère un virage stratégique en direction de la Russie et de la Chine, après des visites royales dans ces pays[191],[192]. L'armée est le premier champ de ces réformes structurelles. Dès les débuts de la conquête musulmane du Maghreb, les Kharijites originellement basés en Irak envoient des représentants au Maghreb pour tenter de rallier les populations berbères. Abdel-Ilah Benkiran issu du PJD est nommé à la suite de ce scrutin chef d'un gouvernement de coalition avec le RNI, le Mouvement populaire et le PPS. Les vizirs wattassides s'imposent peu à peu au pouvoir. Les troupes du général Diaz-Ordonez se heurtent néanmoins à une résistance efficace des tribus locales menées par le Chérif Améziane. De 1727 à 1757 le Maroc connaît une grave crise dynastique au cours de laquelle les Bouakhers font et défont les sultans, tandis que les tribus guich se soulèvent et razzient les villes impériales. Maysara s’empare de la ville, tue le gouverneur Omar Ibn Abdallah et se proclame calife. Ce dernier tentera un vain retour via Alger puis Sijilmassa. Parmi ces différents pouvoirs, les plus remarquables sont la zaouia de Dila, basée dans le Moyen-Atlas et qui étend son hégémonie jusqu'à Fès, et dont la force repose sur les tribus berbères des montagnes, notamment les Sanhadjas; et la zaouia d’Illigh tenue par les Semlalides, qui fonde le royaume du Tazeroualt dans le Souss et draine une grande partie du commerce caravanier du Sahara et du Soudan marocain. • Abdellatif Agnouche, Histoire politique du Maroc, Pouvoir - Légitimités - Institutions, Afrique-orient, Casablanca, 1987 Lorsque les Romains prennent pied en Afrique vers le IIe siècle av. À la suite du départ de Lyautey en 1925, la résidence devient néanmoins sensible aux pressions exercées par les puissants lobbys coloniaux, représentés par les patrons de la haute finance et de la grande industrie, et par les Chambres françaises d'agriculture du Maroc. Les rois catholiques espagnols désireux d'établir un glacis de protection de la péninsule Ibérique attaquent les régions méditerranéennes du Maroc et du reste du Maghreb, et s'emparent des villes de Melilla en 1497 et de Peñón de Vélez de la Gomera en 1508, afin de prévenir toute velléité de revanche, ainsi qu'un éventuel appui marocain ou ottoman aux exilés. nécessaire]. Jean Brignon, Guy Martinet, Bernard Rosenberg. Sur le plan intérieur, les années 1990 voient s'amorcer une relative libéralisation du régime par le roi Hassan II, politique qui culmine avec la tenue des élections démocratiques de 1997 et la formation d'un gouvernement dit d'alternance, présidé par Abderrahman El Youssoufi de l'USFP (socialiste), et qui succède aux gouvernements technocratiques de Mohammed Karim Lamrani et d'Abdellatif Filali. Le gouverneur d'Espagne Uqba ibn al-Hajjaj intervient en personne mais ne parvient pas à reprendre Tanger, tandis que Maysara s'empare du Souss dont il tue le gouverneur. Le Maroc paie un lourd tribut à la guerre européenne : entre 25 000 et 30 000 hommes tombent pour la libération de la France. En effet le Roi nomme régulièrement des conseillers personnels et cela pour divers domaines tels la politique, l’économie, le domaine social etc. Ce rapprochement stratégique, politique et religieux, s'explique par les sentiments anti-ottomans que partagent le sultan alaouite et l'émir saoudien, ainsi que par les sensibilités salafistes du souverain chérifien[120]. Parallèlement chez les Ghomaras du Rif occidental, de même souche masmoudienne que les Berghouatas, un faux prophète du nom de Ha-Mîm prêche également une religion messianique et rédige un "livre saint" en berbère, s'inspirant du principe du Salih al Mou'minine. La Maurétanie adopte dès lors une organisation centralisée autour du roi (qui porte le titre d'aguellid comme les rois de Numidie), détenteur du pouvoir exécutif, militaire et fiscal. La conquête du Maroc s'achèvera finalement en mars 1147 par la prise de Marrakech, capitale du désormais déchu empire almoravide et dont le dernier roi Ishaq Ben Ali sera ce jour-là impitoyablement tué. Rapidement le nouveau souverain exprime son désir d’en finir rapidement avec les Almohades retranchés dans le Haouz, l’est des Doukkala et une partie du Souss. De structure sociale semblable à celle de Rabat, la course y représente une activité de première importance par le biais de son port de Martil, en aval du fleuve éponyme qui l'y relie. La forte influence turque sur le Maroc saadien[88],[89] s’explique par l’exil des princes Abdelmalik et Ahmed (futur Ahmed al-Mansur Saadi) à Alger et à Constantinople durant le règne de leur demi-frère Abdallah el-Ghalib, qui avait voulu les éliminer afin d’être l’unique représentant de la dynastie. C'est le début de la dynastie des Idrissides. Mais en 1839, le sultan Abd el-Rahman soutient l'action de l'émir algérien Abd el-Kader, et le conflit s'étend alors aux provinces marocaines de l'Oriental. J.-C.. puis elles vont être éliminées ou absorbées par l'arrivée des premiers ancêtres des populations berbères actuelles : les capsiens (nom issu de la ville antique de Capsa, aujourd'hui Gafsa) arrivent de l'est (comme le montrent les études linguistiques, qui classent dans la même famille l'égyptien et le berbère)[réf. Yghomracen, célèbre souverain abdalwadide est défait en 1268. Son règne se situe entre 1672 et 1727. Après les premiers succès de la Reconquista, des musulmans andalous commencent à se replier vers le Maroc en nombre croissant; ainsi dès le XIIe siècle certains Andalous décident de quitter l'Espagne maure, mais la majeure partie d'entre eux est contrainte principalement en deux temps : à la chute de Grenade en 1492, et en 1609 avec l'expulsion des Morisques suivie de l'exil vers le Maghreb. Il entame un nouveau siège sur la ville qui s’avérera vain. Mais, faute d'héritier pour la lignée des Bocchus, le royaume finit par échoir à une dynastie d'origine numide, avec le règne de Juba II à partir de 25 av. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, édition Berti, Alger, 2003. Histoire du naufrage et de la capitivite / de m. de Brisson, officier de l'Administration des Colonies : avec la description des deserts d'Afrique, depuis le Senegal jusqu'a Maroc (1789) (Reprint) [Leatherbound] Le Maroc réintègre l'Union africaine en 2017 afin de retrouver sa dimension géopolitique continentale, et entreprend d'adhérer à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest[193]. Ce fut le cas pour Abdellatif Menouni président de la commission de rédaction de la nouvelle constitution marocaine qui a été nommé plus tard conseiller personnel du roi. S'étendant de la côte méditerranéenne à Tanger et des sables du Sahara à Laayoune, il couvre plus de 2000km. Son actuel président est Hakim Benchemmas, membre du PAM. Se considérant à l'étroit à Walilah, Idriss II quitte l'antique cité romaine pour Fès, où il fonde le quartier des Kairouanais (également appelé Al-Alya) sur la rive gauche (Idris Ier s'était établi sur la rive droite, le quartier des Andalous). Les membres de la famille salihide se déchirent dans de dures luttes pour le pouvoir, auxquelles participent les tribus du Rif et des Ghomaras, mais malgré ces épisodes d'invasions et de guerres internes, l'émirat brillera par sa prospérité économique, marquée par les liens avec Al-Andalus et son ouverture sur l'ensemble du monde méditerranéen grâce au port d'Al Mazamma. L'épouse de Youssef Ibn Tachfin, Zaynab Nefzaouia, joue un rôle politique prééminent, au point d'être perçue comme l'égale d'une véritable reine (malika). Ces familles sont expulsées de Kairouan en raison des persécutions infligées par l'émir aghlabide Ibrahim Ier. Cette mission débouche sur la reconnaissance de l'autorité almohade et une alliance entre Almohades et Ayyoubides, qui se concrétise par la participation de la flotte marocaine aux opérations maritimes contre les Croisés (sur les côtes méditerranéennes du Proche-Orient et même en mer Rouge, où les navires almohades prêtés à Al-Adel mettent en échec l'expédition contre La Mecque organisée par Renaud de Châtillon en 1182)[66]. 1st ser. Son règne très bref s'entache de persécutions et de déprédations qui frappent les dignitaires du makhzen aussi bien que les populations citadines et notamment la communauté juive[114], puis s'achève par une guerre catastrophique contre l'Espagne de Charles IV qui s'immisce alors de plus en plus dans les affaires internes marocaines[115]. Crise économique plus violente dans cette région ? Histoire de l'Afrique Du Nord Avant 1830, Vol. Sur le plan religieux, le califat saadien est reconnu jusqu’au Tchad par Idriss III Alaoma, roi du Kanem et du Bornou[93]. En 1370, Tlemcen, où s’était reconstitué le pouvoir abdalwadide, retombe aux mains des Mérinides. 228 likes. En 1144, les Castillans prennent même temporairement le contrôle de Cordoue. La partie à l'ouest du fleuve Moulouya devient la province de Maurétanie Tingitane avec pour chef-lieu la cité de Tingis. L'influence de la civilisation carthaginoise se fera sentir près de mille ans sur le territoire du Maroc actuel : en effet à partir du VIe siècle av. Les combats cessent le 5 novembre, et l'Organisation de l'unité africaine obtient un cessez-le-feu définitif le 20 février 1964, laissant la frontière inchangée[171],[172],[173]. En 1921, la tribu berbère des Beni Ouriaghel de la région d'Al-Hoceïma, sous la conduite d'Abdelkrim al-Khattabi, se soulève contre les Espagnols. Face à leur avancée, la puissance coloniale française envoie le maréchal Philippe Pétain, rendu célèbre par la bataille de Verdun, pour mener l'offensive militaire sur le Rif à la tête de 250 000 soldats et auxiliaires et d'une quarantaine d'escadrilles d'aviation (dont une unité américaine[153]), et avec l'assistance des troupes coloniales fournies par le gouvernement espagnol de Miguel Primo de Rivera. C’est à cette occasion que s’illustre Abd al-Haqq considéré comme le véritable fondateur de la dynastie mérinide. De 1042 à 1052, les Almoravides conquièrent tout l'ouest du Sahara et tournent leurs regard vers le nord. Un tel essor économique accroît le fossé des inégalités, et à l'exception d'une poignée de dignitaires locaux — tels que le célèbre pacha de Marrakech Thami El Glaoui, qui jouera un rôle primordial dans les événements de 1953 — le peuple marocain subit le sort dramatique d'oppression et d'exploitation partagé par tous les autres peuples colonisés. À la suite du siège de Xérès, un traité de paix stipule le retour de nombreux documents et ouvrages d’art andalous (tombés aux mains des chrétiens lors des prises de Séville et Cordoue) vers Fès. La défaite de la France a pour conséquence de placer l'administration coloniale sous les ordres du régime de Vichy pro-hitlérien et collaborationniste, qui veut obliger le sultan Sidi Mohammed ben Youssef (futur roi Mohammed V), souverain chérifien depuis 1927, à appliquer les lois antisémites d'inspiration nazie aux Marocains de confession juive. À côté des États théocratiques soufis de Dila et du Tazeroualt, le chef de guerre El-Ayachi, meneur du jihad dans les provinces atlantiques, se taille un fief important dans le Gharb. Une première tentative en ce sens se solda par un échec en 1262. Dans cet organigramme politique et religieux le rôle des fakihs malékites est désormais marginalisé, et une personnalité malékite de premier plan comme Cadi Ayyad sera victime du fondamentalisme almohade, ce qui lui vaudra de devenir plus tard l'un des sept saints de Marrakech. En 1915, Hubert Lyautey reçoit l'ordre de Paris de retirer les troupes de l'intérieur pour les envoyer sur le front en France. Un autre chef rebelle, El-Raisuni, établit son fief dans la région des Jebalas et à Asilah d'où il rejette l'autorité du gouvernement impérial de Fès et provoque par ses enlèvements de ressortissants américains (affaire Perdicaris[135]) l'intervention personnelle du président des États-Unis Theodore Roosevelt, qui menace le makhzen d'envoyer des navires de l'US Navy débarquer des troupes pour occuper Tanger[136]. Il s'ensuit en janvier 1943 la conférence de Casablanca, qui rassemble le président américain Franklin Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill, ainsi que le chef de la France libre, le général de Gaulle, et son rival en Afrique française du Nord le général Henri Giraud. Abu al-Hasan ben Uthman est auréolé de gloire. Une intense campagne permet un certain regain de vigueur des Mérinides mais Abu Inan est étranglé des mains d’un de ses vizirs, un certain al-Foudoudi, le 3 décembre 1358, neuf ans seulement après son accession au pouvoir. Les confédérations tribales berbères des Moyen et Haut-Atlas, naguère soumises au makhzen ismailien (comme les Aït Idrassen, les Zemmours, les Aït Immour et les Guerrouanes), se constituent en blocs politiques et s'emparent du trafic caravanier qui relie les villes commerçantes aux oasis sahariennes et au Soudan marocain. En 1969, à la suite de l'incendie criminel de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem, les dirigeants des pays musulmans se réunissent à Rabat et décident de la création de l'Organisation de la coopération islamique. Sous son commandement, les Berbères sont victorieux d’une armée arabe sur les bords du Chelif, au début de 740[24]. Ce « coup de Tanger » entraîne une poussée de germanophobie en France et la démission du ministre français des Affaires étrangères, Théophile Delcassé. Reconnu et acclamé dans le nord du Maroc, il règne à partir de 1362 sur un royaume dont seule la moitié nord est demeurée loyale à l’autorité mérinide. À noter que l'ambassade du Maroc au Venezuela est fermée depuis 2009 en raison de malentendus diplomatiques notamment à propos de relations supposées entre le Venezuela et le Front Polisario[1]. Au IIIe siècle, l'Empire romain recule territorialement. Histoire politique du Maroc [Agnouche, Abdelatif] on Amazon.com. Les goumiers marocains s'illustreront notamment au cours de la campagne de Tunisie, de la campagne d'Italie, du débarquement en Provence, puis au cours de la campagne d'Allemagne. En effet, depuis sa conquête et sa colonisation de l'Algérie, la France entreprend de sécuriser les confins algéro-marocains et lorgne sur l'Empire chérifien qui est alors l'un des derniers États indépendants du continent africain au même titre que l'Éthiopie et le Liberia. Vérifiez les traductions 'Politique du Maroc' en Grec. Mais Abu Yaqub Yusuf an-Nasr est plutôt préoccupé par Tlemcen, capitale des éternels rivaux des Beni Merin que sont les Abdalwadides. Il est le demi-frère de Mohammed Ier et de Moulay Rachid; né d'une esclave noire, Mubaraka bint Yark al-Maghafri[102], dont il gardera un teint mat prononcé. En 1989 à Marrakech une réunion des cinq chefs d'État maghrébins marque la naissance de l'Union du Maghreb arabe, regroupant le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie[175], et prévoyant à terme l'émergence d'un marché unique et la libre circulation des biens et des personnes. Un accord similaire avait été conclu avec l'Italie en 1902, qui accordait une totale liberté d'action aux Italiens contre les Turcs en Libye en échange de leur désintéressement du Maroc. Dans d’autres registres, le palais de l’Alhambra est érigé sur les hauteurs de Grenade par les Nasrides et les Jardins de l'Agdal sont plantés à Marrakech (cf. En juin, cette armée espagnole est presque totalement anéantie à Anoual. Si l'Espagne est présente dans une partie du Sahara atlantique (Rio de Oro) à partir de 1884, la France quant à elle occupe et annexe un grand nombre de régions marocaines orientales et surtout sud-orientales au département d'Oran et aux territoires sahariens de l'Algérie française entre 1902 et 1904[138],[139]. Les campagnes proches sont mises en valeur par les grands propriétaires terriens également issus de ce patriciat provincial, et les terres plus lointaines laissées au parcours des pasteurs nomades et semi-nomades. Ces nouveaux centres sont des foyers de diffusion de culture arabe et des vecteurs d'islamisation en pays profondément berbère[33]. Au Souss, une ville sera fondée par des princes Jazoulas et Chtoukas: Taroudant[22]. Le Maroc assure aussi sa dimension géopolitique africaine en envoyant, en coordination avec les États-Unis, la France et la Belgique, des détachements de ses forces armées royales combattre au Katanga les rebelles pro-soviétiques du FLNC opposés au dirigeant zaïrois Mobutu Sese Seko pendant la première et la deuxième guerre du Shaba (1977-1978). La nouvelle de la signature du traité de protectorat provoque par ailleurs un soulèvement sanglant de la population de Fès, rejointe par des unités de goumiers marocains entrées en mutinerie. Ses capitales successives seront Temsamane et Nekor. Au même titre que le reste de l'Afrique et de l'Empire, la Maurétanie Tingitane va connaître la christianisation. Les conditions d'établissement du Traité de fez: La politique berbère du Protectorat français au Maroc Tome 1 - 1912-1956 Histoire et perspectives méditerranéennes: Amazon.es: Lahnite, Abraham: Libros en idiomas extranjeros